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octobre 2006

Exercice de style CSS et HTML : table vs div

sivom-nautiqueL’utilisation des CSS à la place des tableaux pour concevoir une page web fait sa place dans la boite à outils du webdesigner. Or, s’il est relativement aisé de concevoir un site «full CSS» from scratch, c’est parfois un peu plus tricky de partir d’un site existant et d’en débarrasser la table. Après la lecture de ce billet, vous saurez comment j’ai divisé par deux le poids d’une page, rendu au code HTML son teint de rose, et facilité la digestion des navigateurs… tout en conservant 99% du look d’origine…

Gérard M’Ajax, mashup et web 2.0

La magie m'Ajax Un mashup est un site web qui utilise le contenu de plusieurs sources pour créer un service totalement nouveau. Le tout devient supérieur à l’ensemble des parties qui le compose, ou pour dire les choses plus simplement : 1 + 1 = 3 ! Ce concept de mélange, de mixage (voire de recyclage), suit de près celui de web 2.0, à croire que sans le premier, le second n’existerais pas. A moins, bien entendu, que ça ne soit l’inverse… Dans tous les cas, la formule est simple : Mashup Web = API (A) + API (B)…

Quelques notes sur XHTML et CSS, au fil de l’eau…

Le quotidien de l’intégrateur XHTML et CSS est parfois ponctué de vide *téléologique* concernant les bonnes balises à utiliser en fonction du type de contenu. J’ai longtemps cherché à produire un document-type pouvant servir à n’importe quelle commande. Hélas ! Chaque projet demande des réponses graphiques et structurelles ajustées. Néanmoins, je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous, à l’occasion du 100ème jour depuis la mise en ligne de css4design, une sorte de medley mashup de quelques thèmes liés à l’intégration web. Restez vigilant : malgré toute l’attention apportée à la rédaction de ce billet, il reste encore des traces d’humour sous le tapis de souris.

Perturbations en vue sur css4design

Vous ne l’avez peut-être pas remarqué, mais entre 13 et 16 heures, l’accès au site était impossible en raison d’un problème dont l’explication vous serait aussi inutile, que fastidieuse pour moi à expliquer 😉

Mon hébergeur déménage physiquement ses serveurs de Paris à Grenoble. Normalement il ne doit pas y avoir de problème d’accès au site… normalement ! Mais bon, ça doit pas être facile de déménager tout ce matériel avec les problèmes de sauvegarde, etc… Restons zen et soyons de tout cœur avec l’équipe de phpnet qui travaille dur depuis plusieurs jours pour nous offrir un service encore meilleur 😉

C’est bizarre de recommander un service au moment même où un problème survient, mais bon, c’est mon côté shadok qui remonte à la surface : vive phpnet ! Il se peut donc que d’autres petits soucis techniques viennent (forcément au plus mauvais moment, merci Murphy) gâcher le plaisir de la lecture.

Note du 09/10/06 : tant qu’à subir des perturbations, j’en ai profité, entre autre, pour refaire le salon, où vos gravatars sont désormais visibles.

Utilisez le DOM et Javascript comme un chef

dom-javascript Comment remplacer les gestionnaires d’événements présents dans une page web en redéfinissant le comportement onclick, onmouseover… des éléments XHTML ? Tout simplement en utilisant la magie du DOM et de Javascript. Généralement, lorsqu’on veut appliquer une fonction sur un élément XHTML (ouvrir un popup lorsqu’on clique sur une image, par exemple), on utilise une fonction popup() déclenchée par un événement onclick placé dans la balise comme ici : <img src= »/img1.gif » onclick= »popup() » />. C’est parait simple, efficace et rapide… Or, ça peut vite devenir compliqué, inefficace et lent…

Jardin public

Quelque part dans un jardin public, un clochard, la nuit.

Autour, de vieilles HLM qui attendent d’être repeintes. Le clochard n’a pas de prénom. Il est trop loin pour qu’on identifie ce qui est gravé sur sa gourmette, qu’on devine, luisant d’un éclat fugitif lorsqu’il passe sous le réverbère. Qui s’éteint.

A quelques dizaines de pas, les voitures roulent sous la pluie. L’homme est sous les arbres, sur le banc. Il mange des galettes.

Quelques miettes tombent à terre que des petites bêtes viennent — timidement d’abord, puis franchement — grignoter. L’homme s’allonge. Ses pieds dépassent du bord du banc qui bancal grince. Une fois, puis deux, puis plus rien. Il s’endort.

Les petites bêtes vont et viennent : elles sont plus nombreuses ; ça grouille là-dessous ! L’homme ronfle. Les bêtes stoppent net, puis repartent avec plus de fébrilité peut-être. Plus nombreuses aussi.

L’une d’elles, puis deux, puis trois sont montées sur le banc et, timidement, sur l’homme qu’un ronflement agite ; que les bestioles ignorent. Elles continuent leur besogne : une bête s’approche de l’oreille du clochard, la mord. Il hurle. Il sent le vin, tombe à terre et dans sa chute, écrase cinq ou six bestioles. Ca fait un bruit mou, sale et répugnant.

Il vomi en essayant de se relever ; une bête s’enfuie avec quelque chose comme de la chair ensanglantée et molle entre ses petites dents blanchâtres et pointues.

« Mon oreille », pense-t-il horrifié. Sa main s’y porte, se secoue du sang qui coule ; il a mal aux pieds, il a mal partout.

« Putain d’punaises », hurle-t-il. Mais la bête s’agite de plus belle. Il pourrait se lever, courir même, mais son esprit refuse de croire à tout ce sang qui coule maintenant, à toutes ces petites dents pleines de chairs ensanglantées. Les siennes.

Une pensée de cure-dents l’effraye. « Je suis complètement maboule ! », crie-t-il, « A l’aide ! ». Au loin des volets claquent : « Ta gueule, pochard ! ».

« Et merde, j’vais crever là, ces sales bêtes m’ont crevé de partout ».

Il s’agite moins maintenant que les bestioles sont repues. Ces dernières pensées sont pour elles et ses galettes : si seulement elles avaient commencées par elles : le bruit du plastique l’aurait réveillé avant qu’il ne bascule sur le sol et dans la folie.

Cette nuit-là, un clochard est mort de froid. A ses côtés, un sachet de galette éventré, vide. Aucune trace suspecte. Le vent a entraîné le sachet par bond successif jusqu’au grillage.

La pluie s’est arrêtée. De plus en plus de voitures circulent sur le périphérique.

Des gens vont se réchauffer autour du distributeur de café un peu partout dans le pays.

Il vont pointer.