7 étapes pour demander une prime de risque en qualité de trafiquant de PageRank !

Après Text-Link-Ads, LinkLift propose l’achat et la vente de liens sur les blogs. Et Google n’a pas l’air d’apprécier. Il faut dire que ce que ces sociétés vendent à leurs acheteurs de liens, c’est du PageRank en barre ! Et le PageRank, comme chacun sait, appartient à Google qui voit d’un mauvais oeil des sociétés concurrentes à son programe AdSense tirer les marrons du feu en profitant de son outil de confiance. Un formulaire est même disponible si l’on est témoin d’un achat ou d’une vente de liens à la sauvette. Ca fout les jetons.

  1. Au début, je me suis dit que Google exagérait, puis je me suis rappellé que les liens AdWords ou AdSense n’entraient pas dans le calcul du PR, raison pour laquelle, il faudrait mettre du rel=nofollow à tout va dès qu’il s’agit de liens sponsorisés. Ce qui, est-il utile de le préciser, rendrait caduque les accords entre les éditeurs et les sociétés sus-citées.
  2. Ceci étant, Google a le droit pour lui (enfin j’imagine). Sauf que si le PR appartient à Google en tant que technologie, il est aussi la propriété de l’éditeur du blog : le PR ne fait que traduire le travail du blogueur en terme de rédaction, de référencement et d’implication dans la blogosphère. Le PR ne fait donc que constater le fait que de nombreux liens pointent vers un site. De là à dire que google profite lui-même largement du contenu des blogs pour se faire de l’argent, il n’y a qu’un pas, qu’on pourrait franchir aisément en pensant à la très faible rémunération du programme AdSense pour les petits blogs comme le mien…
  3. Où je veux en venir ? Et bien, en relisant quelques articles sur le PageRank, il apparait qu’il ne s’agit pas à l’origine d’un outil permettant de mesurer la confiance : il s’agit surtout de mesurer la probabilité de tomber sur un site donné en suivant des liens au hasard. D’ailleurs, la notion de TrustRank a été mise en place bien plus tard.
  4. En supposant que les blogs affichant des liens vendus par TLA ou LL soient dénoncés et que la sanction soit (au pire) le bannissement de l’index, la probabilité de tomber sur ces sites en cliquant de lien en lien subsisterait. D’ailleurs, comme je l’ai déjà évoqué, le ClickRank (associé au PageRank) devrait être le seul indice suffisamment fiable pour juger de la qualité d’un site. Et puis, c’est d’ailleurs le principe retenu pour les enchères AdWords : plus une annonce est cliquée et mieux elle est placée et/ou moins elle coûte cher à l’annonceur.
  5. Bref, vous l’aurez compris, je me pose des questions existentielles concernant l’affichage des publicités Text-Link-Ads ou LinkLift sur mon blog. D’autant plus que j’ai l’impression que les prix d’achat sont faibles (entre 25€ et 35€ par liens et par mois pour l’acheteur) comparés aux risques éventuels si l’ami Google se met en colère et se décide à faire couler la fiente de ses pigeons sur nos pauvres blogs…
  6. A ce sujet, j’aimerais bien connaitre l’échelle des sanctions prévue par Google : riposte graduée ou destruction sans sommation ?
  7. J’ai bien envie de demander une prime de risque…

Stay tuned and mind the gap!

PS : J’aimerais bien m’inscrire sur le forum taggle. Je peux proposer un échange de lien contre une cooptation (no tapar 😀 )