Le web 2.0 peut être dangereux… pour vos profits

Le gourou de l’utilisabilité, de l’ergonomie et du design web (au sens d’architecture web) Jakob Nielsen nous propose de réfléchir sur le web 2.0 du point de vue des fonctionnalités et de leur adéquation avec les besoins et les attentes de l’utilisateur. Voici un rapide résumé de son alertbox.

Ajax, interfaces riches, mashups, web social et User Generated Content ajoutent souvent plus de complexité qu’ils n’offrent de solution. Ce web 2.0 détourne les ressources graphiques et prouve (une fois encore) que le ramage ne se rapporte pas toujours au plumage :

  • Ajax et les interfaces riches : trop de complexité,
  • Réseaux sociaux et User Generated Content : trop peu d’utilisateurs,
  • Mashups : confusion des marques,
  • Modèle économique basé sur la publicité : bulle 2.0,
  • Sites web qui « déchirent » : non-représentatifs des sites commerciaux.

En bref

Ajoutez une pincée de fonction web 2.0, mais concentrez-vous sur le coeur de votre service ! Pour nous guider, Jakob propose de doser l’infusion des fonctionnalités web 2.0 en fonction des différentes sortes d’expérience utilisateur :

  • Information, marketing (corporate, gouvernemental ou associatif) : 10%,
  • E-commerce : 20%,
  • Médias : 30%,
  • Intranets : 40%,
  • Applications web : 50%.