Quelques notes sur mon utilisation de Twitter

When Did You Join twitter m’indique que je tweete depuis le 09 avril 2007. Depuis le temps, j’ai développé un certain nombre d’habitudes que j’ai envie de partager avec vous. Il ne s’agit pas évidemment de dire à chacun ce qu’il faut ou ne pas faire sur Twitter ; ce genre de billet moralisateur m’incite généralement à cliquer sur le bouton retour ! Dans ce billet, j’utilise le terme «Twitter» pour le service lui-même et le verbe «tweeter» pour l’action de publier un «tweet». J’utilise indifféremment la version originale pour certains termes ou leur traduction française.

Followings & Followers

Je ne participe pas à la grande course aux followers, ce serait même plutôt l’inverse : je me sers plus de Twitter pour savoir ce qui se passe dans le monde, en France dans le microcosme du design web que pour dire aux autres ce qui se passe. Je m’en sers rarement pour dire ce que je suis en train de faire, mais j’apprécie quand les autres le font 😉

3 500 abonnés sans tricher, c’est possible ?

Le nombre des abonnés à mon compte Twitter atteint bientôt les 3 500 pour « seulement » 1 500 abonnés. Ce chiffre ne représente finalement que 3 nouveaux abonnés par jour en moyenne depuis la création du compte. Je n’inclus pas les désabonnements (unfollow) et lesles comptes douteux que j’ai bloqués : l’ensemble représente environ 20% de l’activité du compte (j’aurais « eu »  env. 4 200 abonnés si j’avais suivi systématiquement tout le monde et si j’avais laissé brit.ney alone). Pour le reste, j’ai bénéficié d’une présence sur quelques listes de comptes Twitter à suivre qui ont parfois boostées cette progression plus régulière que vertigineuse. Ça va sans dire mais mieux en le disant : je n’ai jamais utilisé de technique pour augmenter articifiellement le nombre de mes followers.

Je fais régulièrement le tour des nouveaux abonnés : j’ajoute systématiquement les comptes Twitter francophones liés au développement web, à la communication, au marketing internet (pas les soi-disant experts, on est bien d’accord), graphiste, etc. Bref, tout ce qui se rapproche des centres d’intérêt qui font la trame de ce blog et de css 4 design, js 4 design ou wp 4 design.

Par ailleurs, j’ajoute également les personnes avec qui je dialogue et qui se manifestent d’une manière ou d’une autre (sous réserve que les tweets présentent globalement un intérêt pour ma culture personnelle).

«Dis-leur merde aux dealers !»

Pour revenir sur la question des comptes Twitter qui trichent pour avoir un nombre de followers largement supérieur à leur nombre d’abonnement, je trouve que cette pratique est à proscrire, et dans la mesure du possible, j’évite de les suivre. Comme le disait si bien Serge Gainsbourg : «Dis-leur merde aux dealers !»

Tweets

Retweet ou RT

Ce que j’appelle Retweet est la fonction officiellement intégrée à Twitter pour automatiser nos bons vieux RT. Pour ma part j’en fais un usage très modéré : mes abonnés n’apprécient peut-être pas l’irruption d’inconnu(es) dans leur timeline. Ensuite, le Retweet n’est pas impliquant pour celui qui le fait : il manque une fonction permettant de placer un message d’accompagnement, histoire de contextualiser un peu. Je préfère le RT manuel pour ajouter un avis et qui permet aux récipiendaires de m’interpeller si besoin.

Il m’arrive de faire des RT sans avoir pu prendre connaissance de l’information tweetée si elle contenait un lien. Je suis régulièrement en situation de mobilité avec mon pauvre Sony EricssonW595 et le copié-collé du tweet est déjà un calvaire. Tweeter en marchant, c’est déjà assez pour ne pas ajouter la lecture ! C’est pourquoi j’utilise le hashtag #nppt pour Note Pour Plus Tard, histoire de le retrouver… plus tard (la fonction Favoris n’est pas disponible sur la version mobile de Twitter).

Lorsque je modifie le tweet avant de le RT, j’utilise «~RT» où «~» représente l’idée d’à peu près. Quand c’est possible, j’ajoute «[…]» pour signifier les remplacements dans les cas où la phrase garde son sens, sinon, je reformule au plus près de l’idée originale.

Citation des sources et interaction avec les abonnés

(via @pseudo)

C’est indispensable pour créer du lien avec la communauté des abonnés. Il existe plusieurs façons d’aborder cette question selon le degré d’appropriation du Tweet. En ce qui me concerne, je lis les articles avant de les tweeter ou de les RT. Je les tweete ensuite via le bookmarklet Bit.ly en ajoutant manuellement la mention (via @pseudo). La citation des sources est le premier niveau d’interaction avec la communauté Twitter.

Les dinosaures auraient bien été tués par un astéroïde http://j.mp/bxFA02 (via @jjjn)

(© @pseudo) ou (poke @pseudo)

Tous les tweets ne sont pas des liens : il y a des réflexions, des avis sur un service, etc. Selon la manière dont le tweet d’origine est formulé, il m’arrive de changer la phrase pour ajouter mon grain de sel. Dans ce cas, j’ai plus d’un tour dans mon sac : (via @pseudo) ; (© @pseudo) ou encore (poke @pseudo). Cette dernière mention permet d’interpeller certaines personnes à qui je fais une sorte de clin d’oeil numérique (j’ai repris le principe du poke de Facebook).

BasicSlider — « Slider » horizontal et vertical avec jQuery http://j.mp/dlqDWK (poke @thujohn)

// ou <-

Quand je fais un RT intégral en ajoutant un avis personnel, je sépare le tout avec un double slash « // » ou en faisant une flèche « <- » que j’utilise plutôt quand je fais un commentaire sur un lien :

Mes tweets valent 380 euros http://bo.tweetsponso.fr/ <- dépêchez-vous, ça baisse tous les jours

J’utilise également le double slashe «//» pour séparer les réponses faites à deux personnes différentes dans un même tweet :

@nammu_ch merci 😉 // @Lucdbp Faudrait que j’essaie Inkscape un de ces jours

(c/o @pseudo)

En général, lorsqu’on commence un tweet par un @pseudo, seuls les comptes qui vous suivent et qui suivent aussi ce @pseudo verront votre tweet. Or, il peut arriver que vous adressiez un message à une personne en particulier sans vouloir priver l’ensemble de vos abonnés de ce tweet trop intéressant (il s’agit généralement d’une réponse à une question pour laquelle j’ai eu la chance d’avoir une réponse). Pour cela, je donne la réponse suivie de la mention (c/o @pseudo),  de l’anglais care of (aux soins de).

Des ensembles de polices cohérents pour le web http://j.mp/dsgTCz (c/o @nammu_ch)

(cc @pseudo) ?

En revanche, je n’utilise pas la mention (cc @pseudo) : je ne sais jamais s’il s’agit d’une formule signifiant Creative Commons et par extension &copy; ou simplement de la mention Copié-Collé !

Note : il m’arrive parfois de ne pas citer la source : oubli pur et simple ou manque de place malgré mes efforts de reformulation.

Mixer les références

En fonction de la place disponible il est tout à fait possible d’utiliser plusieur type de référence dans un tweet :

Prodigy : d’où viennent les samples de « Smack My Bitch Up? » http://j.mp/bvLu8G <- trop excellent ! (via @Audiofeeline)

#hashtag

Malgré leur potentiel, j’essaie de les utiliser avec parcimonie en raison de la pollution visuelle qu’ils entrainent : trop de «meta» information finit par tuer l’information.

Je viens de remarquer avec #markdown que le texte des commentaires est balisé en HTML quand je veux les modifier. Pourquoi pas les billets ?

Réflexion «à la con» #ralc

Il s’agit — comme son nom l’indique — d’une réflexion «à la con» en hommage au site qalc.fr (questions à la con). Il s’agit généralement de boutade, d’humour absurde ou simplement de réflexions sur lesquels je mets un gros bémol car en 140 car. le risque est grand de ne pas être bien compris.

On devrait pouvoir mettre en place un filtrage d’internet pour supprimer ce qui n’est pas strictement nécessaire pour travailler #ralc

Notes pour plus tard #nppt

#nppt RT @aponcier Quels sont les usages 2.0 pour les DRH ? interview de MyRHline.com http://bit.ly/d5tWNp

L’orthographe sur Twitter

Rédiger un tweet est un exercice littéraire comme un autre et j’essaie d’en faire quelque chose d’utile : grâce à Twitter j’ai appris à résumer des concepts en peu de mots. D’ailleurs, on devrait s’entrainer à écrire des Tweet Elevator Pitch pour décrire nos projets 😉

Autopsie d’un tweet

Un tweet, c’est 140 caractères. Ça parait bête comme choux, mais il y a des choses pas forcément évidentes quand on n’a pas l’habitude. La première chose dont il faut prendre conscience c’est l’altérité : votre timeline est unique et celle des autres également. On a tous une temporalité par rapport à notre flux d’informations en fonction du temps qu’on y passe ou du nombre de personnes auxquelles on est abonnées.

je prends soin d’utiliser le lien Répondre pour garder une référence au Tweet auquel je réponds. Cette référence est indiquée sous la forme du lien En réponse à pseudo qui apparait sous la réponse que l’on fait. Cette bonne pratique permet de garder le fil de la discussion pour vous-même, votre interlocuteur, mais aussi pour tous les abonnés susceptibles de suivre vos conversations. Par ailleurs, il est utile de savoir que chaque Tweet possède son lien permanent sous la forme de Il y a moins d’une minute, par exemple.

Gestion de son compte Twitter

Avatar et nom d’utilisateur

Un compte Twitter possède un certains nombre d’attributs que l’on peut modifier dans Paramètres ->Mon compte : le nom d’utilisateur, ou dans Paramètres -> Profil comme l’avatar, le nom, la localisation, son site web ou encore sa bio. Tous ces éléments sont modifiables, mais le changement d’avatar et de nom d’utilisateur va impacter la timeline de vos abonnés : ils risquent de ne pas vous reconnaitre. Il vaut mieux éviter de les modifier en même temps.

Quant à la bio, je trouve que son absence en dit long sur le propriétaire du compte…

Twitter et les flux RSS

Je distingue deux choses. Le fait d’ajouter automatiquement des flux RSS à un compte Twitter et le fait d’ajouter le flux RSS d’un compte Twitter à un flux plus général.

Il existe des services qui vont Tweeter les derniers billets parus sur votre blog, votre liste de partage Google Reader, les éléments de votre activités sur Youtube, etc. Je cite ce dernier cas, car je me suis aperçu que je floodais malgré moi la timeline de mes abonnés : mon activité Youtube était directement lié à mon activité Google Reader (je publie automatiquement ma liste de partage sur Twitter).

Les raisons de lier des flux RSS à son compte Twitter sont aussi nombreuses que légitimes. Pourtant, suivre un compte robotisé n’est pas très fun : dans les cas extrêmes, je ne m’abonne pas mais je crée des listes thématiques que je consulte de temps à autre.

Je suis beaucoup plus réservé sur le fait de publier l’activité de son compte Twitter sur d’autres support. Il n’y a rien de pire que de suivre quelqu’un sur Twitter et de le retrouver sur Google Buzz, Friendfeed, etc. Bon, ce n’est pas dramatique non plus. Et puis il arrive que je rate certains tweets sur Twitter (1 500 abonnés ça peut aller jusqu’à plusieurs centaines de tweets par heure) et je suis bien content de les trouver sur Google Buzz.

Twitter et les raccourcisseurs d’URL

J’utilise j.mp (bit.ly). Je trouve que c’est le meilleur compromis pour avoir des URL très courtes et des statistiques concernant le nombre de fois où les liens que je partage ont été cliqués. Au quotidien, j’utilise un bookmarlet qui permet de tweeter rapidement un lien depuis un article. Je fais évidemment la même chose lorsque j’ai suivi un lien depuis Twitter : si le lien que j’ai suivi faisait déjà l’objet de statistiques, la branche s’arrête lorsque j’utilise mon raccourci. J’ai déjà eu des remarques à ce sujet. Mon avis c’est que chacun a le droit de se faire une idée de l’intérêt suscité par «ses» liens. La moindre des choses étant de citer la source (voir plus haut).