Qui ne twitte pas, n’est pas blogueur ;)

Arkan se demande s’il est indispensable de tout bloguer sur son blog ou s’il peut être judicieux de partager ses découvertes avec des blogueurs plus spécialisés. Pour ma part, je me demande s’il est judicieux de tout bloguer tout court et s’il n’est pas temps de mettre en question le « dogme » du billet quotidien systématique. Comme il est difficile de publier un billet intéressant par jour tous les jours la tentation est grande de faire feu de tout bois.

Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire

En effet, je ne compte plus le nombre de billets consacrés à la disparition du is du mini feed Facebook ou le déplacement d’un lien sur Google ou de la nudité de qui vous savez 😉 Je ne nie pas que ces informations présentent un intérêt lorsqu’elles sont mises en perspective : la disparition du is va dans le sens d’une possible internationalisation de Facebook, le déplacement d’un menu sur Google peut signifier l’arrivée de nouveaux services. A ce titre, un oeil avisé peut faire un bon petit billet bien pertinent. Quant à la nudité de qui vous savez, vraiment, là vraiment, je ne vois pas ^_^v

Tirons la blogosphère vers le haut

Pour rebondir sur le billet d’Arkan, je pense en effet qu’il peut être judicieux de partager ses « découvertes » avec ceux qui sauront peut-être en faire un plat utile au lieu de (re)servir le même hors-d’oeuvre pour la énième fois. L’idée étant à la fois de diminuer le bruit blogosphérien sur ces sujets et de donner du champs à ceux qui pourraient développer le sujet.

Pour ma part, la solution que j’ai choisie consiste à mettre en place plusieurs blogs pour parler de ce qui m’intéresse : les les blogs et le blogging sur Notorious Blog, l’intégration web et css sur css4design et – tout dernièrement – l’écologie au quotidien sur éco-logis (un peu d’auto-promo ne fait pas de mal).

Soyons clair, cette méthode n’est pas la meilleure pour faire de l’audience qui paie, vu qu’il vaudrait mieux faire un seul blog fourre-tout, mais la faim justifie-t-elle les moyens ? A cet égard, j’ai lu avec intérêt l’échange entre Eric des z’ed et Aymeric à propos de la notion de bloguage influent, de sponsoring, de monétisation, de buzz, etc.

Le rapport ? Pour beaucoup, le blogging s’apparente de plus en plus à l’organisation d’un diner de cons où la visite de l’utilisateur du pigeon ne sert qu’a enlargir (hou, le vilain néologisme) les stats de fréquentation des blogs en question pour quelques dollars de plus…

Twitter et Glooland à la rescousse

Pour info, je rappelle que Twitter est l’endroit idéal pour micro-bloguer toutes ces petites informations qui – soyons honnête – ne méritent pas un billet. A ce propos je remarque que de plus en plus de « twitts » sont cités comme source d’information dans les billets : qui ne twitte pas, n’est pas blogueur !

Si « twitter » ne fait pas (encore) partie de votre culture, vous pouvez toujours utiliser twitt-a-gloo du Captain Gloo pour dire ce que vous avez sur le coeur.

Le bout du tunnel n’est peut-être pas si loin

Quand j’ai commencé à écrire ce billet, j’ai pensé une seconde à pointer du doigt les blogueurs qui selon moi « abusaient » (de) la blogosphère. Puis, en retournant lire ces blogs, je me suis rendu compte que ce n’était pas facile de séparer la blogosphère en deux en mettant les gentils d’un côté et les méchants de l’autre.

La quasi-totalité des blogueurs que je lis sont sympathiques et une grande partie de ceux qui m’agacent parfois sont des jeunes tout frais moulus des écoles de commerces, de communication ou d’un mélange des deux. On ne peut quand même pas leur reprocher de vouloir financer leurs études et/ou de mettre en pratique ce qu’ils ont appris, d’autant plus que, mine de rien, j’apprends beaucoup à leur contact 😉