Walk like an ajaxian

web 2.0 Les applications Web 2.0 qui doivent changer notre vie, tiennent-elles paroles ? En prenant du recul vis-à-vis des promesses de bonheur numérique qu’est censé nous apporter le web 2.0, j’ai fais le point sur mon utilisation personnelle des sites communautaires. Vous savez : Flickr, YouTube, DailyMotion, Netvibes, Writely, Wikipedia, Myspace, Gmail, Wikio, Blogmarks, Zlio, Ziki, et tant d’autres.

J’ai tendance à tester les nouveaux services : je m’inscris, je jette un œil pour me faire une idée et… et la plupart du temps, je me connecte deux ou trois fois, et j’y pense et puis j’oublie ! Pour commencer, c’est pénible d’avoir sa vie numérique éparpillée aux quatre coins de la toile. Et puis, tout ces formulaires de connexion, sign in, login, logout… pfff, quelle plaie !

Sans compter l’ingéniosité de nos serials entrepreneurs en tous genre qui nous proposent toujours plus de solutions pour centraliser tout ça. Le problème, c’est qu’ils sont nombreux, trop nombreux déjà, et ce n’est que le début, d’accord, d’accord…

Et 1, et 2, et 3 zéro ?

Je ne rentrerais pas dans les aspects polémiques concernant les objectifs du Web 2.0 ou les tirs de snipers entre ceux qui échangeraient volontiers un web taxonomique à tendance sémantique contre deux web folksonomiques à tendance commerciale… Pour ma part, je pense que trois web sémantiques à tendance folksonomique avec une pincée de microformats devrait le faire pour les cinq années à venir. Après, on verra 😉

De toute manière, la vie numérique obéit aux mêmes lois de l’évolution phylogénétique que l’autre (vous savez, celle qu’on appelle la vrai) : ce qui ne sert pas, disparait. Faut voir le nombre de sites où je me suis inscrit par rapport à ceux que j’utilise vraiment régulièrement :

  1. Netvibes : pour l’aggrégation des flux RSS et la rédaction de mes brouillons grâce aux Webnotes. Le système des To Do List me rappelle de mettre des images pour illustrer mes billets. L’économie de temps et de clics est réelle, puisque, grâce à Netvibes, je peux me passer de Writely, des autres aggrégateurs, de Google News… De plus, avec les nombreux modules disponibles, j’affiche la météo, les flux RSS de photos en provenance de Flickr ; j’ai aussi la possibilité de suivre mes achats et ventes sur eBay et de consulter ma boite Gmail. Je vous laisse découvrir par vous-même les autres fonctionnalités.
  2. Blogmarks : pour centraliser les marque-pages. L’économie ? J’ai abandonné del.icio.us (un peu lent à certaine heures, comme beaucoup de site US, amha) ; j’utilise de moins en moins les bookmarks enregistrés dans Firefox : trop fatiguant… faut tout faire soi-même, alors que là, si vous faites une sélection avant de cliquer sur Add to BM, le champ description est pré-rempli par le contenu du presse-papier. A noter que Netvibes propose d’afficher le contenu de vos blogmarks avec les tags, les miniatures, et les descriptions. Cerise sur le gâteau, on peut s’y faire des amis. Si si… vous allez aussi faire faire des économies de bande passante à Meetic 😉
  3. MyBlogLog. Site communautaire triple play : les éditeurs de blog peuvent faire connaissance avec leurs visiteurs et les faire se rencontrer entre eux. Un service de tracking affiche la provenance des visites, les pages visitées et les liens sortants. J’en vois au fond que ça a l’air d’intéresser…
  4. copaing. Tout nouveau, tout beau, c’est le dernier service Web 2.0 proposé par xuxu. Ce site permet de retrouver gratuitement nos anciens camarades de classes (et les anciens collègues de travail, qui s’y colle ?). Le tout dans une ambiance sympatique et dans un cadre qui ne l’est pas moins. Economie ? Allez, faites pas semblant de ne pas savoir à quel site je pense 😉

Une petite conclusion, peut-être ?

Vous le voyez, dans mon cas beaucoup d’élus mais peu d’appelés. Pour voir si vous avez bien compris les objectifs du Web 2.0, je vais vous donner un petit devoir à rendre sur votre utilisation – ou non – de ces outils à la pointe de la technologie, en deux parties quatre sous-parties 😉