Faire un rapport de bug simple et efficace

La correction des bugs, c’est aussi du design ! A quoi ressemblerait votre site si les bugs d’affichage n’étaient pas résolus ? Cet article d’Éric le Bihan contient de précieux conseils sur la meilleure manière de faire un rapport de bogue. Toutefois, je n’ai pas résisté à l’envie d’ajouter mon grain de sel. Ces rapports devraient pouvoir être mis en œuvre par des utilisateurs non-techniques, comme ceux qui devront décider en «haut lieu» (Direction, Marketing, DSI, etc.) si oui ou non il est urgent d’attribuer des ressources pour corriger les dysfonctionnements.

5 questions à (se) poser

Si vous êtes chargé de vérifier le bon fonctionnement d’un site web et devez communiquer à qui de droit les problèmes que vous avez identifiés, voici cinq questions auxquelles vous devrez répondre de manière concise ou que vous poserez aux personnes chargées de cette ingrate mais noble tâche :

  1. Où cela se passe-t-il ?Copié-collé de l’URL ou numéro de la page du document concerné.
  2. Sur quel élément ?Description, capture d’écran ou copie du document.
  3. Résultat attendu ?Ce que l’action est censée faire ou ce que l’on est censé voir.
  4. Résultat obtenu ?Ce que l’action fait réellement ou ce que l’on voit réellement.
  5. Contexte ?Nom et version des navigateurs et systèmes d’exploitation ou dans quelles circonstances le problème apparait.

La capture d’écran de la question n°2 devrait déjà nous mettre sur la voie pour la dernière question.

Notez également l’absence de questions liées à la sévérité ou à l’urgence du bug ; pour celui qui le rapporte, le bug est toujours urgent 🙂

En revanche, si vous êtes à l’origine du rapport, vous n’oublierez pas de préciser en point n°6 si le bug est :

  • Bloquant (quelque chose ne fonctionne pas, ou de manière imprévue),
  • Gênant (le site ou la fonctionnalité remplit son office, mais pas de manière optimale),
  • Léger.

Et en point n°7, vous pourriez indiquer vos préconisations pour circonscrire le bug en précisant le temps que cela devrait (vous) prendre.

Powerpoint à la rescousse

Lorsque je suis amené à rédiger un rapport de bug, j’utilise Powerpoint (c’est bien la seule utilisation raisonnable que je lui trouve).

En effet, ce logiciel est :

  1. Généralement bien implanté dans tous les services de l’entreprise ;
  2. Idéal pour inclure une capture d’écran qui se redimensionne toute seule selon la place disponible et ajouter des zigouiguis (texte, cercles, flèches, etc.) afin d’attirer l’attention sur les éléments qui «dysfonctionnent».

Cerise sur le gâteau, Powerpoint offre une zone de texte sous le contenu (la capture d’écran) pour décrire le bug réel ou supposé.

PS : J’ai cité Powerpoint, mais n’importe quel logiciel similaire devrait faire l’affaire (LibreOffice, OpenOffice, Google Document… Pas taper, donc 🙂