Firefox roxe ? Opera, ça ira ? et IE7 part en sucette ?

Sous ces jeux de mots faciles se cache une interrogation existentielle de la plus haute importance. Si pour le développement d’un site web, la question du navigateur à utiliser ne se pose pas (il faut tous les prendre en compte), pour le surf quotidien, en revanche, je ne sais plus quel navigateur choisir entre Firefox, IE7 et Opera

Firefox, un renard qui s’apprivoise

Firefox a ma préférence depuis longtemps en raison de sa simplificité et de son « extensabilité », d’une part, mais surtout grâce à son moteur de rendu qui, l’air de rien, rend les pages web plus équilibrées et plus belles, notamment en ce qui concerne la taille des textes par défaut, leur agrandissement, le rendu des éléments de formulaires, les options disponibles pour l’affichage des onglets, et bien sûr les moults modules externes qui satisfont les besoins les plus fous !

Deux problèmes cependant (qui sont certainement liés) : la consommation mémoire et l’instabilité du logiciel. Lorsque j’utilisais Firefox rempli de plugins jusqu’à la gueule, et qui plus est sous Windows 2000, je battais ma coulpe en maudissant ma frilosité et mon attachement à Photoshop qui m’empêchaient de passer sous Ubuntu ou de changer de matériel pour installer un Windows XP ou Vista pour entrer d’un coup dans la modernité…

Internet Explorer 7 à prouver

… Et un jour je suis passé sous Vista (même pas mal). J’ai très vite réinstallé Firefox pour m’apercevoir que les plantages continuaient. Pas toutes les cinq minutes, certes, mais suffisamment pour que je me tourne vers IE7 la larme à l’oeil.

IE7. Ne plante pas. Très rapide (beaucoup plus de Firefox qui, pour une étrange raison met presque autant de temps à afficher une page présente dans l’historique qu’une nouvelle…). Mais avec une ergonomie générale venue d’un autre monde.

Bien sûr, avec un peu d’habitude on s’y fait ; je m’étais bien habitué aux inconsistances de Firefox. (Tiens, à ce propos, j’aimerais savoir si je suis vraiment le seul à rencontrer des problèmes avec le Renard de feu ou si tout le monde fait semblant). Bon, vous remarquerez que parler de IE7 me ramène au Panda roux.

Ceci dit, par rapport à IE6, la dernière version a fait des progrès sensibles, tels que l’affichage de pointillés qui ressemblent vraiment à des pointillés, la prise en compte de la transparence du format PNG en 24 bits, etc…

Toutefois, je regrette le petit retour en arrière sur le zoom de la page qui semble avoir remplacé l’agrandissement de la taille du texte. A moins d’avoir un écran 24 pouces, je ne vois pas trop à quoi ça sert.

IE7 serait très bien pour le surf quotidien mais la gestion des onglets est perfectible. Sous Firefox, il est facile de demander l’affichage des liens dans un nouvel onglet de la même fenêtre alors que IE7 a tendance à ouvrir des nouvelles fenêtres qui encombrent rapidement l’espace de travail.

Sur un air d’Opera

Du coup, je me suis intéressé à Opera. C’est un très bon logiciel rapide et stable, connu pour son support étendu des CSS. Le seul problème que je lui trouve, c’est le manque de fiabillité quant à l’affichage de certaines pages web que j’utilise régulièrement.

Dès qu’Ajax entre en jeu, des bugs d’affichage surviennent, en particulier dans Google Reader et parfois dans Gmail. Il s’agit peut-être d’une mauvaise implémentation de Javascript dans Opera ou une mauvaise utilisation de Javascript de la part des développeurs de chez Google, mais bon…

Dans la série des bugs étranges et venus d’ailleurs, il y a celui qui affecte le texte saisi dans l’éditeur visuel de WordPress : l’attribut href passe en majuscule et des espaces multiples apparaissent dans l’éditeur, mais également dans le billet publié :

Remarquez la ligne blanche après « Klein » qui apparait lors d’une simple saisi de texte dans l’éditeur visuel de WordPress…

Billet saisi dans Opera

Et voici le résultat lors de la prévisualisation du billet

Aperçu du billet dans Opera

En bref

En pesant le pour et le contre de chaque logiciel, l’expérience la moins désagréable reste celle procurée par Firefox : tant qu’il ne plante pas, c’est parfait… Vivement la version 3 😉