Google Chrome va changer ma vie d’internaute

Comme tous les intégrateurs web j’utilise plusieurs navigateurs pour tester la conformité du rendu HTML et CSS. *Firefox 3* a une place particulière puisqu’il fait également partie des outils de conception grâce à des extensions comme Webdevelopper.

Pour autant, je reste un utilisateur comme les autres quand il s’agit de consulter mes mails (*Gmail*) de saisir du courrier (*Google Documents*), de consulter mes flux RSS (*Google Reader*) ou simplement pour lire le journal (*Google News*).

### Firefox 3 — le capital sympathie s’épuise ?

La force de Firefox 3 ne réside pas dans ces qualité intrinsèques : qu’en reste-t-il une fois les extension désactivées ? Pourtant, l’indulgence de la part de la communauté vis-à-vis du Panda roux a été jusqu’au déni des contre-performances, pourtant évidentes que j’avais évoqué dans l’article Firefox roxe ? Opera, ça ira ? et IE7 part en sucette ?

#### La faute à Javascript ?

La particularité des services mentionnés plus haut est de faire un usage important de Javascript qui sollicite la mémoire du navigateur et grève ses performances. De ce point de vue, *Firefox* n’est pas un foudre de guerre et question rapidité il ne fait pas le poids, y compris face à *Internet Explorer 6*…

#### On a retrouvé Big Foot !

Quant à l’empreinte mémoire, n’en parlons pas : il m’arrive régulièrement d’observer une occupation de près de 1Go. Tout ça ne serait rien, si *Firefox* n’avait pas la fâcheuse habitude de planter régulièrement. La fonction qui permet de recouvrer l’ensemble de la session n’excuse pas tout. Mais au final, j’y trouve mon compte grâce aux extensions disponibles qui me font gagner du temps dans dans le « débuggage » des pages web.

### Et Google Chrome fut

Une des particularités de Google Chrome est de lancer chaque onglet dans un processus différent à côté du noyau principal qui reste très léger. Grâce au gestionnaire de tâche intégré, il devient possible de connaitre précisément l’occupation mémoire de des onglets ouverts. Cela permet d’optimiser la navigation et de mieux gérer la RAM en réservant *Google Chrome* pour afficher les sites nécessitant des ressources importantes.

Où je veux en venir ? Simplement à une nouvelle organisation de mon surf quotidien : *Google Chrome* comme navigateur par défaut et *Firefox 3* comme outil de développement web.

### Conclusion

Comme la majorité de la population n’a pas besoin des extensions de developpement de *Firefox 3*, *Google Chrome* risque de rafler la mise auprès du grand public, comme le moteur de recherche Google l’avait fait en son temps : on ne résiste pas à l’accélération de l’affichage des résultats, pas plus qu’à celui des pages web.

Pour finir, il sera plus difficile pour la fondation Mozilla de mettre en place une plate-forme anxiogène sur le produit de Mountain View que sur celui de Redmond !