Google, le PR fouettard !

Je twittais il y a peu que je préfèrais largement la Google Dance à la Tektonik… Mais c’était bien avant de perdre un point de PageRank, en passant de PR6 à PR5. Certains pensent qu’il s’agit d’une sanction contre les blogs ou les sites vendant leur PR au plus offrant (voire à tous ceux qui en veulent, comme ici). D’autres pensent que ce n’est qu’un ajustement sans lien (c’est le cas de le dire) avec des mesures de rétorsion à l’encontre des trafiquants de PageRank.

Pour ma part, j’ai l’intuition qu’il y a peut-être un rapport avec le rachat de Feedburner par Google : le PR serait ainsi corrélé avec le nombre d’abonnés aux flux RSS. A mettre en rapport avec le fait que les webmaster’s tools permettent également d’en savoir un peu plus sur lecteurs de flux RSS (en dehors de feedburner).

Ce qui permettrait au PageRank de rester un champion de démocratie en faisant d’une pierre deux coups : garder la pureté de l’algorithme du PageRank et introduire ce putain de facteur humain si gênant pour élaborer un indice de pertinence pour les SERP.

D’un côté, donc, le PR calculé mathématiquement comme la probabilité de tomber sur un site en suivant des liens au hasard et amendé par l’introduction de la variable readers des flux RSS (feedburner et autres). Le nombre d’abonnés est peut-être le chainon manquant entre le PageRank et le TrustRank.

Une autre idée pour expliquer cette évolution du PageRank : Google tiendrait compte du nombre de fois où un site apparait dans les SERP sur une requête donnée et le nombre de fois où le site est cliqué. C’est le principe du ClickRank que j’ai abordé dans le cadre de la mesure d’audience et en tant que billet autonome sur Notorious Blog en privilégiant le thème écrire pour les moteurs de recherche.

Puisque je suis dans l’auto-promotion, je vous propose la lecture de Google de A à Z où j’analyse les premiers résultats du moteur pour chaque lettre de l’alphabet (un travail de folie quand j’y repense).

En tout cas, si Google n’y a pas encore pensé, je lui échange les idées présentes dans ce billet contre un lien dans le footer de google.fr !

PS : On ne peut pas non plus exclure la mauvaise manip’ du stagiaire : « et si je clique là, ça fait quoi… » ou encore la prise de pouvoir des volatiles sur les ingénieurs…