WordPress 2.2 : Stan Getz release et le thème Sandbox de plaintxt.org

wordpress 2.2 est sorti ! La nouvelle version d’une plate-forme de blog utilisée par des millions de blogueurs est toujours un événement, et la version 2.2 de WordPress ne fait pas exception. Parmi les nouveautés, je retiens le support natif des widgets pour gérer les éléments de la sidebar par glissé-déposé, l’intégration des spécifications complètes Atom 1.0, et le plus important pour terminer : les optimisations destinées à accélérer la plate-forme 😉

L’installation n’a pas changée : on télécharge le contenu du zip sur le serveur, on renomme le fichier wp-config-sample.php en wp-config.php dans lequel on renseigne les éléments relatifs à la base de données que l’on aura créée au préalable. On se rend ensuite à l’adresse /wp-admin/intall.php pour procéder à l’installation elle-même qui consiste à saisir le nom de son blog et son adresse email pour recevoir le mot de passe nécessaire pour se connecter en tant qu’admin… C’est tellement simple et rapide qu’on ne peut même plus se prendre pour un geek en installant une plate-forme de blog ^_^

Migrer votre blog vers WordPress 2.2

Ca, c’est pour une première installation. Si vous n’en n’êtes pas à votre premier billet, et si vous envisagez de migrer depuis un autre blog, disons Dotclear 1.2.x par exemple, je vous conseille de suivre la procédure utilisant le plugin Flat file export. A cet égard, le tutoriel How to import a blog from Dotclear to WordPress 2 a la bonne idée de donner toutes les indications pour effectuer cette migration. Pour résumer, ça se passe en deux temps :

  1. Dans Dotclear. Installez le pack d’import dans le répertoire /ecrire/tools/flatExport de Dotclear 1.2.x (une procédure existe aussi pour Dotclear 2), et exportez le contenu de votre blog avec votre Flat file export nouvellement installé. Vous obtenez le fichier blog-backup.txt.
  2. Dans WordPress. Votre version doit comporter le premier billet Hello World pour lui attribuer les commentaires orphelins, et la première catégorie doit être Unclassified pour les billets sans catégorie. Autrement dit, démarrez la migration depuis une installation de WordPress toute fraîche.Créez le répertoire uploads dans /wp-content/ et placez-y votre fichier blog-backup.txt. Ce répertoire doit être accessible en écriture. Pour vous en assurer, lancez votre client FTP FileZilla, localisez le répertoire en question, et à l’aide de votre meilleur clic droit, atteignez l’option Attributs du fichier.

    Installez la moulinette flatimport.txt que vous renommerez en flatimport.php et placez-la dans wp-admin/import.

    Pour finir, rendez-vous dans l’onglet import de WordPress et cliquez sur Dotclear flat import qui devrait maintenant faire partie de la liste, puis suivez les indications.

Lorsque l’import est effectué, il sera peut-être nécessaire de modifier la structure des permaliens pour qu’ils correspondent à celle que vous aviez utilisée dans Dotclear.

En ce qui me concerne la structure des permaliens est la suivante : /index.php/%year%/%monthnum%/%day%/%post_id%-%postname%.

Toutes ces opérations prenant moins d’une demi-heure, il reste pas mal de temps pour refaire votre thème. Mais ceci est une autre histoire 😉

Edit: voir aussi ce billet sur ma migration de Dotclear 1.2.5 vers WordPress 2.3.

Le thème SandBox comme point de départ

Le thème Sandbox est plus qu’un thème. Il préfigure peut-être l’avenir de WordPress. Imaginez un thème qui accepte les skins ! SandBox propose l’ensemble des fichiers faisant partie de la hiérarchie des templates avec la possibilité de leur appliquer le style que vous voulez. En gros, dans le dossier themes vous avez un dossier skins composé d’une feuille de style CSS et de la miniature de la capture d’écran qui s’affiche dans l’onglet présentation de l’interface admin. La cerise sur le gâteau, c’est le côté ultra-minimalism du concept. J’adooooooore 😉

Pour clarifier mon propos, je vous offre une traduction vite faite de la présentation du concept Sandbox par l’auteur :

Le thème Sandbox est un thème pour ceux qui font des thèmes. Il peut être facilement « skinnable », de sorte que les débutants se sentiront à l’aise pour le styler à condition d’en connaître un minimum sur les CSS. Les plus expérimentés ne pourront s’empêcher de baver devant la richesse sémantique du balisage xhtml et la profusion des classes générées dynamiquement.

Plus précisément, Sandbox c’est :

  • pour WordPress 2.0+,
  • valide XHTML 1.0 Transitionnal,
  • widgets-friendly,
  • un menu skin dans l’interface admin
  • des thèmes en 1, 2 ou 3 colonnes
  • beau de l’intérieur…

Mais c’est encore plus que celà et la liste des fonctionnalités se trouve dans le fichier readme.html qui contient la liste de l’ensemble des classes sémantiques et les instructions concernant la création d’un skin pour Sandbox.

Dépêchez-vous de l’installer dès à présent et donnez-moi des nouvelles ! Pour ma part, je prends quelques jours de vacances o/.

PS : Pendant je j’étais dans la lecture de plaintext.org, je voulais faire un topo sur les microformats, mais alexandre en a croqué au petit déjeûner 😉