HTML Validator pour traquer les erreurs javascript ?

Depuis peu, l’affichage et le masquage de certaines rubriques de ma blogroll était en grève sans raison apparente : aucune modification des scripts jQuery en question. Tout en continuant malgré tout de chercher du côté de Javascript, je me suis rappelé une discussion avec Goulven ou Sébastien concernant l’intérêt de valider son code HTML pour traquer les erreurs. J’ai lancé HTML Validator sans conviction…

…Et bingo ! Le SGML Parser m’a retourné – outre les presque inévitables erreurs de type general entity « btnG » not defined – un ID « links » already defined de mauvais augure suivi d’un ID « links » first defined here… Arrgh! I did it : j’ai donné deux fois le même identifiant !!!

Voilà ce que c’est que d’ajouter un bloc de code et de donner un identifiant au cas où sans réfléchir. Bref, cette petite anecdote pour vous signaler que oui, la validation HTML peut aider à corriger les erreurs Javascript 😉

Depuis, je ne sors plus sans HTML Validator associé à Firefox. Pour les non-anglophones voici une petite craduction :

HTML Validator est une extension Mozilla pour valider le code HTML dans Firefox et Mozilla [Mozilla est à la fois une organisation et un navigateur web]. Le nombre d’erreurs est visible sous la forme d’une icône dans la barre de status de votre navigateur lorsque vous affichez une page web.

Le détail des erreurs est disponible en affichant le code source de la page.

Cette extension est basée sur Tidy et OpenSP (SGML Parser). Les deux algorithmes ont été développés à l’origine par le W3C ; ils sont actuellement étendus et améliorés par beaucoup d’autres personnes. Les deux algorithmes sont inclus dans Mozilla/Firefox et la validation s’effectue en local sur votre poste de travail sans envoyer votre code HTML à un serveur tiers.

Chaque algorithme a des avantages et des inconvénients. Le programme vous permettra de choisir celui que vous préférez lors de l’installation. Grosso-modo, il faut savoir que SGML Parser est le programme qui assure la validation des pages sur validator.w3.org, tandis que Tidy peut vérifier les points d’accessibilités pour les 3 niveaux définis par le WAI [cf l’article de wikipédia sur le sujet, NdT].

Comme quoi, un outil peut en cacher un autre 😉