Après les interlignages trop faibles qui nuisent à votre entourage, les billets remplis de portions plus ou moins importantes de mise en gras sont une agression visuelle proche des flashs répétés qui sont la cause de crises d’épilepsies chez les bébés phoques.
Non, mais franchement, ça sert à quoi, à part à détourner l’attention du lecteur ? A rien. je soupçonne les rédacteurs qui en abusent de mettre des bretelles en plus de la ceinture. Soyez un peu plus sûrs de vous et de l’intelligence de vos lecteurs ! Allez, enlevez-moi tout ce <b>gras</b>, c’est relou…
Allez, faites le test :
Après les interlignages trop faibles qui nuisent à votre entourage, les billets remplis de portions plus ou moins importantes de mise en gras sont une agression visuelle proche des flashs répétés qui sont la cause de crises d’épilepsies chez les bébés phoques.
Non, mais franchement, ça sert à quoi, à part à détourner l’attention du lecteur ? A rien. je soupçonne les rédacteurs qui en abusent de mettre des bretelles en plus de la ceinture. Soyez un peu plus sûrs de vous et de l’intelligence de vos lecteurs ! Allez, enlevez-moi tout ce <b>gras</b>, c’est relou…
C’est pas mieux comme ça ?
Certes mais écrire pour le web ça n’est pas comme pour le papier, hein?…
Salut Bruno,
En fait, moi j’m bien, cela permet de mieux survoler un article, évidemment, il faut par contre pas en abuser 😉
@Audiofeeline — bof, écrire pour le web ou le papier c’est pareil à plus de 99%. Pour le coup, les mises en gras intempestives sont aussi pénibles sur le web que sur le papier 😉
@referencement — Justement, il parait que les gens ont déjà vachement tendance à survoler les articles sur le web, alors pourquoi les inciter plus 😉
À chaque fois que je vois des mots en gras, ça me fait penser au Super Piscou Géant où il y a des mots en gras dans les bulles … insupportable.
Moi je ne met jamais en gras avec du bold, seulement du strong 😀
@erdnaxeli — bien vu 😉
@Matthieu — Avec c’est cachère, tu peux y aller à fond ^__^v
@br1o : Puisqu’ils ont cette tendance naturelle, autant leur donner le substrat de l’article, au moins ils ne rateront pas le plus important et peut être que cela leur permettra de les raccrocher à certains paragraphes.
Note que tout dépend du format d’article, inutile si l’article fait 500 signes 😉
Salut Bruno,
Perso, je préfère le premier paragraphe (avec le gras donc), ça m’incite à le lire, du moins à au moins le survoler.
Pour des textes courts, ok, c’est peut être pas la peine, mais pour du plus long, c’est plus agréable (peut être, à mon gout en tout cas).
Les trucs colorés me gênent plus que le gras en tout cas^^
@++
Franck
@mathieu : Sauf pour si l’on optimise pour Bing 😉
à noter que si le gras prend le pas sur l’italique sur le web, c’est parce que l’italique a jusqu’à présent un rendu médiocre (crénelage) dans nos navigateurs et que ce ne sont pas de vraies italiques mais des caractères simplement inclinés qui sont proposés. Exception faite pour la police Georgia qui dispose d’une vraie variante italique.
D’ailleurs Bruno, que dirais-tu de décliner ton exemple gras avec deux versions :
– une version avec italique en arial
– une version avec italique en georgia
Mise à part ça, vive l’intertitre 🙂
Je pense que tout dépend du dosage d’une part, de la pertinence des mises en évidence… En général c’est très gavant parce qu’on voit bien que ce sont juste des mots clés mis en avant pour google et pas pour le lecteur. Ce qui pour moi n’est pas très valorisant pour ce dernier et pourrait en plus se corriger avec un peu d’efforts et de css je pense, non?
@Emmmanuel C. ouais mais c’est un peu dommage parce que déjà du point du vue du sens, l’emphase <em> est on ne peut plus approprié pis bon, c’est pas du vrai italique mais c’est pas si dégueu… Enfin si c’est dégueu mais comme tout ce qui touche à la typo sur le net donc bon (d’ailleurs le gras est rarement une vraie déclinaison en gras de la fonte mais un « barbare épaississement » de la fonte en court). Moi j’aime bien et de plus en plus mettre en emphase plutôt que d’imposer en force (si j’ose le jeu de mots).
Je suis d’accord avec ton exemple, dont la deuxième partie et bien plus agréable à lire. Mais tout dépend de la pertinence et de la dose de gras.
J’en emploie parfois (mais jamais dans les récits), à raison de 3 gras par écran (environ) et je les répartis de façon à ce qu’on comprenne le tout rien qu’un lisant les mots en gras, comme des cailloux affleurant à la surface de l’eau, qui permettent de traverser en sautant de l’un à l’autre.
Bah, le gras c’est pas le problème.
le problème c’est le gras sur des mots clé qui n’ont pas d’importance dans le contenus.
du genre de faux mots clés pour optimiser sur son référencement…
le gras (strong) est porteur de sens, il est donc à utiliser quand ça fait sens…
Hello,
Des rédacteurs web professionnels font des recommandations inverses.
Ils conseillent de ne pas mettre en gras un bout de phrase mais des portions entière. La portion en gras devant pouvoir être lue entièrement et avoir du sens. En gros, ne pas mettre en gras des mots mais une phrase entière (C’est à dire pas comme ton 1er paragraphe).
Personnellement j’utilise cette technique et je la trouve efficace surtout sur les grandes portions de texte.
J’ai l’impression que cela aide l’oeil du lecture « à s’accrocher », incite à lire plus et permet de « scanner » l’article afin de choisir s’il faut vraiment ou non y consacrer du temps.
Ralala, excusez moi de vous dire que vous avez tout faux.
La seule mise en page qui marche est celle que l’on retrouve sur les skyblogs avec écriture arc en ciel et majuscules/minuscules mélangées. Ne pas hésiter non plus à utiliser la balise blink qui saura instantanément mettre en valeur votre texte.
😉
@Christophe, tu as oublié les fotes d’aurtograffes. :p
Bonsoir,
En théorie c’est l’italic qui devrait être employé pour la mise en exergue, d’autre part le passage en gras contrarie l’oeil (sur support papier en tout cas) mais au delà
des défaillances d’ordre esthétique relevées plus haut (faut italic…) on ne devrait pas composer pas un texte imprimé comme un texte à un texte pour l’écran.
Une adaptation au mode de lecture sur écran est nécessaire, je pense qu’il faut lâcher prise avec certaines conventions typo héritées du print. Inutile de donner à la compo typographique sur écran plus d’importance et de noblesse qu’elle ne peut en avoir.
S’agissant du strong, HTML 5 redéfinissant son rôle, il est plus pertinent (au moins pr la compatibilité ascendante) d’utiliser le b
(qui a par ailleurs le même poids qu’un strong pour le SEO).
« J’ai l’impression que cela aide l’oeil du lecture « à s’accrocher », incite à lire plus et permet de « scanner » l’article afin de choisir s’il faut vraiment ou non y consacrer du temps. »
+1
Ceci dit en lecture suivi de long textes, mieux vaut utiliser le gras avec parcimonie.
Je me rends compte d’une erreur d’inattention dans mon message précédent…
Sinon quelle avantage réelle du strong sur b actuellement? ça ne change rien pour une synthèse vocale de toute façon.
@Erwann31 — Dans cet article, je ne rentre pas dans les subtilités entre b et strong ou i et em. Mon propos est juste de donner mon opinion et de partager mon agacement sur cette tendance qui consiste à mettre du gras dans chaque paragraphe ou presque.
Là, je m’intéresse plus au confort de lecture et à la lisibilité brute du texte. Et à ce niveau, l’italique, vrai ou faux, est peut-être plus discret, donc préférable. A voir en situation en fonction de la police de caractère.
Faut que je creuse un peu la question sur les avantages de strong et de b pour me prononcer, mais sur css4design.com 😉