…Jakob Nielsen. Et oui, contre toute attente, c’est avec l’expert en utilisabilité des sites web et des logiciels que j’inaugure cette nouvelle rubrique Rions un peu avec… tout ce que j’ai trouvé d’amusant lors de mes pérégrinations réticulaires. Surtout lorsque le côté drôle n’est pas voulu au départ, parce que sinon, c’est moins fun. En recherchant un extrait de faux-texte Lorem Ipsum, je suis tombé sur l’article consacré au faux-texte sur Wikipédia où la phrase suivante m’a fait sourire (je ne promets pas la franche rigolade, on est bien d’accord !) :
L’expert en utilisabilité des sites web et des logiciels Jakob Nielsen souligne que l’une des limites de l’utilisation du faux texte dans la conception de sites web est que le texte n’étant jamais lu, ceci ne permet pas de vérifier sa lisibilité effective. La lecture à l’écran étant plus difficile, cet aspect est pourtant essentiel. Il préconise donc l’utilisation de textes représentatifs plutôt que du lorem ipsum.
Jakob a raison de se mêler de tout, il n’y a pas de petite requête et les petits mot-clés font les grandes audiences, mais quand même…
Enfin, après avoir rigolé… un peu (faut pas exagérer non plus, je vous l’accorde), voici ma recommandation : contrairement à Jakob Nielsen, je préconise personnellement le faux-texte pour la raison suivante : en mettant un contenu réellement intéressant, ne risque-t-on pas d’être pris par le sujet au point de passer à côté d’un éventuel problème de lisibilité qui passerait de ce fait au second plan ? 😉
Jakob, si tu me lis, donnes-moi ton avis 😉
PS : mon air désinvolte n’ayant l’air de rien ne doit pas vous empêcher de prendre J. Nielsen au sérieux et de parcourir son site qui vaut vraiment le détour.
Perso, je suis plutôt de l’avis de Nielsen : je mets rarement du faux texte dans les maquettes.
Dans le cas d’un texte très structuré avec :
– un titre,
– un sous-titre,
– une date,
– un nom d’auteur,
– un chapeau,
– x paragraphes,
je préfère utiliser du vrai texte. C’est plus facile pour "styler" les différents éléments structurel du texte.
Enfin ça, c’est uniquement dans le cas où le client sait très précisément ce qu’il veut. Ce qui arrive quand même une fois sur 12.
Le net est petit, je suis passé sur la même page de Wikipédia il a quelque jours 🙂 .
Je suis assez d’accord avec l’avis de tout le monde. Pour moi mettre du texte de substitution ce n’est pas grave, ça aide à faire sa feuille de style, et logiquement si c’est bien conçu ça sera parfaitement lisible avec un vrai texte.
Mais mettre un vrai texte ça peut amener à se perdre dedans, mais juste au début (je pense).
Donc au final j’ai envie de dire : peut importe, c’est le résultat qui compte 😉 !
Au passage, j’avais fait un long billet sur les principes d’ergonomie que Jacob Nielsen avait énuméré : blog.neovov.com/index.php…
(oui, la pub c’est mal 🙂 )
Bien vu ! En plus quand c’est un texte amusant cela peut faire sourire au bout du Nième IE hack…
En revanche j’ai toujours été surpris par la laideur du site de Nielsen et pire encore par le fouillis de sa home (un comble).
Gregoire > on est bien d’accord : si l’on dispose des contenus autant les mettre ! D’ailleurs, à chaque fois que je remplace du faux texte dans une maquette par du texte réel, je suis toujours bluffé de voir à quel point la personnalité du design change tout d’un coup.
Neovov > héhé, dans ton cas ce n’est pas uniquement de la pub, c’est de l’information en rapport direct avec le sujet : bien vu donc. C’est le genre de lien qui m’encourage à garder le dofollow par défaut 😉
Xu > le design du site de Nielsen me hérisse aussi l’oeil et je n’ai pas d’explication non plus…
J’ai eu mon lot du nième contournement de hacks ces dernier temps, ceci explique peut-être celà (et puis ça soulage un peu de d’écrire des billets légers comme l’air 😉 )
Dans le cas où le client ne dispose pas de contenu textuel, il n’y a effectivement pas d’alternative : le faux texte c’est mieux que rien.
En revanche l’utilisation de faux texte ne permet pas de détecter et de corriger rapidement les incompatibilités typographico-textuelles : titres de 3km qui passent à la ligne, contenus flottants qui déclenchent un peekaboo vicieux…
Cela permet également d’habituer le client à l’interface d’administration, d’obtenir les contenus définitif à temps, et de répondre aux questions du client à un moment où on est en général plus disponible et plus facilement capable de s’adapter.
Ceci dit, je respecte ton opinion et j’apprécie l’idée de la série, à laquelle je me permet suite à ton encouragement d’apporter ma pierre… Le trackback arrive. 🙂
Rions un peu avec… Amazon En réponse à la série des "Rions avec…" initiée par Br1o de CSS 4 designer, voici deux histoires drôles d’Amazon.
Bonjour à tous,
Je ne suis pas designer, mais j’ai déjà présenté des maquettes à des clients, entre un texte latin et un texte français c’est idem. Mais il ne faut pas que le texte soit grammaticalement lisible et surtout corresponde à l’activité du site, car le risque que le client reste bloqué sur le texte est terrible 😀