Firefox vs Opera : où est le feu ?

Firefox vs Opera : où est le feu ? Çà fait longtemps que je lis des petites phrases sur les lourdeurs de Firefox. Erreurs de jeunesse me dis-je à chaque fois. Mais suite à la lecture d’un billet du côté de chez Xuan, j’ai ouvert mon gestionnaire des tâches et je n’ai pas aimé ce que j’ai vu. La consommation en ressources mémoire de Firefox flirte souvent avec les 200 mo de RAM et sature mon petit PIII 866, tandis que le navigateur Opera sort en version 9.20…

consommation mémoire firefox

En attendant que Mozilla se lance dans la chasse au gaspi, j’ai décidé de changer mes habitudes de travail ; ce qui est toujours une bonne chose. D’autant plus que je ne me suis pas limité à Firefox. J’ai regardé d’un peu plus près les logiciels que j’utilise tout les jours, et voilà le résultat :

Dreamweaver, les rêves ont un prix

Moi :
Quoi ? plus de 60 mo pour faire des pages web ? C’est quoi ton problème ?
Dreamweaver :
En fait c’est plutôt toi qui a un problème. Tu veux créer des pages web avec tout le confort, et bien ça se paie aussi en barrette mémoire…
Moi :
Oui, mais non… même après toutes ces années de vie commune, je te dis « au revoir » et je te remplace par Notepad++ et FileZilla en attendant de trouver un éditeur HTML un peu plus trendy.

FileZilla et Notepad++ ? ça roxe !

Heureusement que je suis habitué à FileZilla depuis pas mal de temps, parce que je regrette déjà le transfert FTP de Dreamweaver. Notamment la mise en cache de l’arborescence d’un site pour placer un fichier sur le site distant sans se soucier de sa destination. Si quelqu’un connait une alternative…

En attendant, et pour éviter d’avoir trop de fenêtres et de logiciels ouverts, J’utilise FileZilla comme explorateur ; Je l’ai configuré pour qu’il ouvre mes fichiers avec Notepad++. L’est pas belle, la vie ?

Configurer notepad++ comme éditeur par défaut dans FileZilla

Par ailleurs, pour me déplacer plus vite dans l’arborescence, j’utilise le gestionnaire de site en dupliquant le site d’origine, puis en spécifiant des dossiers par défaut différents. Pour ce faire, placez-vous dans le répertoire local qui vous intéresse, cliquez sur Fichier -> Copier la connexion dans le Gestionnaire de Site. Il ne vous reste plus qu’à renseigner le répertoire distant en cliquant sur Avancé, et the cat’s in the bag!

Firefox, je t’aimais bien, tu sais…

Moi :
Quoi ? plus de 170 mo pour afficher du html ?
Firefox :
Heu.. c’est à dire que normalement je prends toute la place dans le lit dès que je peux.
Moi :
Qu’est-ce qui t’empêche de te pousser quand d’autres applis débarquent ?
Firefox :
Ouais, heu… au fait, tu sais que je peux te proposer toute une farandole d’extensions géniales, que je suis un gentil panda roux très rare et qu’il faut me protéger ?
Moi :
Évidemment dans ces conditions, je te laisse une chance. Mais attention, à partir de maintenant, pour le surf quotidien je fais un bout de chemin avec Opera ! Allez, fait pas la tête, je t’aime bien quand même 🙂

Sur un air d’Opera…

Opera semble plus rapide pour afficher les pages, même lorsque plusieurs onglets sont ouverts. Le scrolling sur les longues pages est également plus réactif !

Je redécouvre avec plaisir les notes dans la barre latérale qui me permettront de rédiger mes brouillons sans passer par les Post-It ou le Bloc-notes de Google que j’utilisais d’ailleurs avec l’extension Firefox Google Bloc-Notes…

Du côté de Firefox, on met souvent en avant la Developer Toolbar, qui comme le fait remarquer xuxu, existe aussi sur Opera, avec même l’équivalent du CSS Viewer qui gère en plus l’affichage du code source de l’élément survolé lorsqu’on clique dessus.

Je ne détaillerais pas toutes les fonctions d’Opera, mais le navigateur comporte entre autre :

  • Un client mail bien conçu avec une gestion des filtres particulièrement efficace et complète,
  • Une gestion des flux RSS,
  • Une gestion des contacts,
  • L’intégration de composants externes (widget),
  • Pléthore de petites attentions ergonomiques qui me font regretter de ne pas avoir écouté IndicaDesBois plus tôt 😉
  • Et last but not least, je viens de remarquer que lorsqu’on copie l’adresse d’un lien avec le clic droit, il est possible de la coller et aller dans la barre d’adresse, en une seule opération (c’est plus facile à faire qu’à écrire…). je suis conquis !

… ou sur un air d’operette ?

Opera n’est pas sans problème, et bien qu’il offre des fonctionnalités intéressantes, j’ai commencé une petite liste de défauts qui vont de l’anecdotique au plus embarrassant :

  • Les clics sur les cases à cocher ne sont pas toujours pris en compte du premier coup,
  • Dans certains cas, il semble que la manipulation du DOM par les scripts présents sur les pages provoque un comportement erratique de l’affichage et du fonctionnement. Notamment en ce qui concerne :
    • Le glissé-déposé dans la gestion des liens de Dotclear,
    • L’utilisation du Bloc-Note de Google,
    • L’affichage de données dans Google Analytics
  • La consommation mémoire se rapproche parfois de celle de Firefox lorsque de nombreux onglets sont ouverts…

Alors, Firefox ou Opera ?

Les deux, mon capitaine ! Finalement, ce combat entre Firefox et Opéra aura fait une victime du côté de Dreamweaver 😉 Concernant les navigateurs, les défaillances que j’ai rencontrées en utilisant Opéra diminuent mon enthousiasme et ma confiance dans le produit. je dis ça avec quand même quelques réserves de principe car il peut s’agir d’un problème de configuration ou d’un bug qui serait difficilement reproductible ailleurs.

En supposant que les problème rencontrés sur Opera soient passagers, et au vu des différences de rendu CSS entre les deux navigateurs qui persistent, il me semble difficile de ne pas les utiliser tous les deux pour tester les pages en cours d’intégration, comme je le fais avec Internet Explorer d’ailleurs. De toutes manières, quand on fait des sites web, on peut difficilement ne pas lancer le maximum de navigateurs.

Ce qui me fait penser qu’en comptant tous les logiciels nécessaires à la création de pages web (sans même compter Photoshop ou Illustrator qui peuvent faire l’objet d’une session de travail à part), c’est quand même un peu ahurissant d’utiliser autant de logiciels et donc de ressources (mémoire, processeur, espace disque) pour créer des pages web légères…