Scoopit — Quand le curator il ne peut avoir raison (désolé)

J’ai découvert Scoop.it qui transforme le veilleur stratégique et technologique qui sommeille en chacun d’entre nous en jardinier de l’information, j’ai nommé : le curator ! Scoop.it propose la création d’une ou plusieurs pages thématiques pour y engranger nos dernières trouvailles. Un bookmarklet facilite la «curation» : l’ajout d’un lien s’effectue en deux clics si vous êtes pressés. Le résultat prend la forme d’une page de type magazine au nom du thème que vous avez choisi de labourer. Jetez un oeil sur Webdesigner sorte de digest du Webdesign pour l’intégrateur html & CSS.

L’autre fonctionnalité de Scoop.it est de tweeter le lien que vous avez ajouté. C’est pratique et pourrait même remplacer les bookmarklets de type bit.ly. Le problème c’est que la mention «via @scoopit» apparait à la fin de chaque tweet. La mention «via» indique généralement la source, celui ou celle qui a « dégotté » le lien. Or, il se trouve que s’il est possible que Scoop.it soit la source de certaines découvertes, c’est loin d’être le cas dans la plupart des cas, dans mon cas.

Par ailleurs, Scoop.it rend difficile la citation de vos propres sources, à moins de les ajouter à la main dans la description du lien. Mais elle n’apparaitra pas facilement. (Au moins peut-on avoir la conscience tranquille, c’est toujours ça).

Le deuxième mauvais point concerne la destination des liens que l’on a tweetés : le site apparait dans un cadre surmonté de la barre d’outils propre à Scoop.it. Ce genre de barre d’outils est généralement considéré comme une pollution par les personnes utilisant Twitter de manière régulière. Pourquoi ne pas la mettre en option ?

Bref, j’aime beaucoup la page thématique qui donne l’impression de construire un magazine spécialisé sans trop se fatiguer, mais pas les falbalas qui tournent autour de ce service intéressant mais perfectible.