Le point Godwin récompense celui ou celle qui vérifie la Loi de Godwin qui dit que Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1.
Si les références au IIIe Reich m’insupportent, les références à la notion d’évangélisme en dehors du contexte religieux (pour d’autres raisons, bien évidemment) m’agacent également.
C’est pourquoi, je me propose d’attribuer un point BXVI (en hommage à Benoît XVI) à toute référence à l’évangélisation pour autre chose que la promotion de l’évangile. Il faut rendre à Benoit, ce qui appartient à Benoit… Nan mais !
Vous pouvez vous reporter au billet Évangéliste ? On aurait pu dire bien d’autres choses, en somme… pour en savoir plus sur les différentes façons de remplacer «évangéliste» par un terme adapté à votre secteur d’activité.
Je ne suis pas d’accord avec ton point de vue.
J’avoue, j’utilise moi-même ce terme régulièrement et je me suis demandé en te lisant si j’avais tort ou non.
Quand j’ai lu ton précédent article sur l’utilisation d’évangélisme à tous crins, je me suis d’abord dit : c’est vrai qu’on en fait beaucoup avec ça…
Et puis je me suis rappelé de termes comme prosélytisme et bien d’autres, tous empruntés au vocabulaire religieux, mais dont la signification a évolué avec le temps.
J’ai fouiné un brin pour retrouver une définition émanant d’une publication sérieuse (un dictionnaire reconnu donc : mediadico qui emprunte au Littré et au dictionnaire de l’Académie Française) , et je suis tombé là-dessus :
1 – Figurément, ÉVANGILE se dit du Livre, du document essentiel et symbolique d’une doctrine quelconque. Les livres de Karl Marx sont l’évangile du Communisme.
2 – Il se dit, dans le langage néologique, des doctrines novatrices qui agitent la société.
Pour être tout à fait honnête, il a évidemment fallu que je cherche dans « évangile » ce que je ne trouvais pas dans « évangélisme » mais je pense que l’idée reste la même.
A mon sens, et je ne suis pas le seul apparemment, évangélisme n’a pas forcément un caractère religieux bien que le sens originel le soit. Bref, on utilise le sens figuré tout simplement.
Max — Loin de moi l’idée d’empêcher quiconque d’utiliser ce terme s’il est justifié dans la pratique (FUD et manipulation des esprits et des masses).
Je ne veux « stigmatiser » personne, mais juste montrer par un prosélytisme pédagogique exagéré (le point BXVI, en l’occurrence) à quoi ça ressemble.
Je ne suis pas tant un laïc pur et dur que soupçonneux vis-à-vis des termes US qui arrivent en france sans prévenir, avec tous les bagages un peu nauséeux qui vont avec.
Le « libre-arbitre », il n’y a qu’ça d’vrai !
J’ai relu ton précédent article pour me rafraîchir la mémoire, je vois bien où tu veux en venir.
Pour ma part je l’utilise avant tout dans ma « relation client » … où en gros je passe beaucoup de temps à expliquer ce que je considère être les « bonnes pratiques » de mon métier.
Je ne me vois pas par contre « évangéliser » les masses … c’est nauséeux comme tu le dis.
Perso, j’utilise le terme « évangéliste » plus par humour quand je parle du web, car je vois déjà mal le web (ou le libre) se poser en tant que religion.