D’après Aymeric, le service de micro-blogging (et d’information en temps réel) délesterait le web — et plus particulièrement la blogosphère — de ses précieux backlinks. La démonstration est aussi simple qu’efficace : en se contentant de tweeter ou de retweeter un message, le blogueur ne passe plus par la case blog qui était l’occasion de faire un lien vers la source d’un service, d’une information ou d’une idée pertinente.
Une bais(s)e de liens entrants
Il est clair que le mode de consommation des blogs a changé, et ce, depuis l’adoption massive de FeedBurner qui avait été accusé en son temps d’appauvrir les blogs en commentaires. Alors, info ou intox ? Si la lecture du blog via son flux RSS n’a pas semblé faire chuter le nombre des commentaires, j’ai noté une baisse de backlinks depuis que j’utilise Twitter pour partager mes bons plans.
Est-ce un drame pour autant ? Pas vraiment. D’abord un « bon » article aura toujours plus ou moins de backlinks. Reste à définir ce qu’est un bon article. Pas facile, mais on peut admettre qu’un billet qui suscite des réactions (liens entrants, commentaires, tweets, delicious ou blogmarks) est digne d’intérêt (tautologie inside).
C’est surtout une question de goût et d’intérêt. Avez-vous besoin de backlinks pour remonter dans les SERP’s afin de pérenniser un trafic que vous monnayez d’une façon ou d’une autre (ou juste pour le plaisir) ? Utilisez-vous Twitter comme du micro-blogging ou comme arrière-boutique de votre blog ?
Google, Bing et… Twitter
L’annonce concernant l’intégration des tweets dans les SERP’s de Google et de Bing n’aura échappé à personne. J’imagine aussi qu’il ne vous aura pas échappé que délaisser Twitter pour vous recentrer sur votre blog risque d’amoindrir votre présence globale dans le grand web (au moins à terme).
Cool, un backlink. 😉
En fait, bien que certains commentaires sur mon article s’orientent vers le trafic qualifié, j’avoue ne pas avoir traité de cet apport important de Twitter, peut être pour une autre fois.
Autres outils, autres usages.