Netvibes : web 2.0 vs Google Reader : +1

netvibes vs google reader ? J’ai souvent écris tout le bien que je pensais de Netvibes. Mais depuis les deux dernières releases, mon Netvibes n’a plus la vibes ! Il peine tellement à rapatrier les flux RSS que j’ai parfois l’impression qu’il carbure plus au Sjax qu’à l’Ajax ! c’est dire… Et moi pendant c’temps-là… bref, mon PC rame comme un forçat. Du coup, j’ai récupéré mon fichier OPML que j’ai importé dans Google Reader.

Je pense que l’apathie de mon pauvre PIII 866 Mhz y est pour beaucoup, mais je n’envisage pas de le changer pour l’instant. Et surtout pas pour une application en ligne, fut-elle Web 2.0 !

Du côté de chez Google Reader

Si j’appréciais beaucoup le système des onglets Netvibes, j’ai trouvé quelques fonctions intéressantes chez Google Reader pour me consoler :

  • L’affichage de la liste des derniers flux non lus permet de se concentrer sur les nouveautés. Chez Netvibes, les flux déjà lus grisés, reviennent parfois comme non lus, mais restent qu’on le veuille ou non parmi les xx derniers billets affichés. C’est perfectible.
  • Comme souvent chez Google, il est possible de mettre une étoile (bookmark) sur ses billets préférés pour tous les retrouver d’un clic,
  • Reading trends : affiche les tendances de ma consommation de flux RSS : nombre de lecture, pourcentage de billets lus par flux. Pratique pour savoir quels sont les flux auxquels je me suis abonné sans les lire.
  • Le système de navigation se fait principalement via une liste des flux RSS sur la gauche qui affiche à droite : soit l’ensemble des flux classés sous le tag sélectionné, soit l’ensemble des billets du flux que vous avez choisi.De prime abord, la liste de gauche semble classée par dossier. Or ces noms de dossiers sont les tags eux-mêmes. Tout d’un coup, cette liste qui semblait un peu monolithique devient beaucoup plus amusante.

    Les éléments du flux qui s’affichent sur la droite contiennent le titre et le texte du billet à la fin duquel se trouvent des options permettant :

    1. d’ajouter une étoile,
    2. de partager le billet,
    3. de l’envoyer par email,
    4. de le marquer comme lu (mais ça se fait aussi de façon automatique),
    5. d’ajouter, modifier, supprimer des tags.

Le point n° 2 correspond à l’écosystème de Netvibes sous une forme un peu différente. Chez Google, partager des billets de la sorte revient à créer une page web accessible au public et… un flux RSS correspondant ! La boucle est bouclée.

Et les modules de Netvibes ?

Google Reader n’a pas vocation à remplacer Netvibes. Pour cela, il faut se tourner vers la page d’accueil personnalisée sur laquelle il est également possible d’afficher des onglets ou d’ajouter des modules comme :

  • bloc-notes,
  • liste de tâche,
  • dictionnaires,
  • Google Reader (boucle sans fin ?),
  • MSM Messenger 2.0,
  • et pleins d’autres dont l’énumération serait fastidieuse.

Pour résumer

Le point faible de la page personnalisée de Google réside peut-être dans son look. Là où Netvibes propose des thèmes élégants, Google Reader fait plus brut de fonderie tout en restant intuitif, lisible et simple d’utilisation…. et surtout rapide.
Moralité : Netvibes : trop de vibes tue la vibes, et Google Reader : c’est Twix…