Se dirige-t-on vers un Internet sans site web ? — Le web 2.0 avec l’arrivée des réseaux sociaux entrainerait peu à peu le déclin des recherches effectuées sur les moteurs de recherche Google avec comme conséquence (ou cause) la disparition progressive des sites web, remplacés peu à peu par les status Twitter ou Facebook.
Lorsqu’on se contente de regarder ce qui se passe pour beaucoup d’utilisateurs du web, on pourrait penser que ce scénario n’est pas totalement faux. Mais si on se penche sur le pourquoi du comment, une autre explication apparait : l’explosion des réseaux sociaux à amené sur le web une population d’internaute qui consomme le web comme il consomme la télévision, à la forme passive plutôt qu’active.
Oui, la population d’internautes s’est diversifiée. Mais je reste convaincu qu’une tranche restera attachée aux sites/blogs. Parce que les réseaux sociaux ne répondent pas à tous les besoins.
Les sites web seront simplement boudés par ce public qui aujourd’hui, comme tu le dis si bien, consomment le web, mais ils ne disparaitront pas.
Oui, c’est très porobable, pour l’arriver massive d’utilisateur consomateur, mais pour qu’un nouveau média soit attrayant pour des consomateur, il faut qu’il y ait des contenus donc que les producteurs soient arrivé avant les consomateur est logique. Mais ce qui est intéressant c’est que les consomateur se sont largement installé sur les reseaux sociaux or ce n’est pas là que ce sont mis naturellement les producteurs de contenue.
A coté de cela Twitter génère pas une masse délirante de traffic et sont potentiel en France est encore faible par rapport aux moteurs. Par contre facebook a un gros potentiel mais n’a pas du tout envie d’envoyer du trafic vers les sites externes, il va donc falloir que l’on duplique nos sites dans Facebook.
C’est ce qui me vient en tête en lisant ton article. Let me know what you think.
🙂
Je dirais plutôt un changement dans les usages du web. Ce sont plus des comportements de veille et de loisirs que les usagers des réseaux sociaux pratiquent. Il reste donc très loin des recherches pures.
Il faut avouer que le titre est tapageur. Car même dans ton billet tu précise « les recherches ». Cela ne se résume qu’au moteur de recherche.
Il s’agit peut être la l’une des nombreuses raisons pour laquelle les moteurs de recherches ne se sont jamais cloisonné qu’à leur coeur de métier.
Jonathan — Les blogs auront toujours leur place, mais ils devront être accessibles facilement depuis les réseaux sociaux.
Dans cette optique, un service comme Twitter est taillé sur mesure pour pousser des billets dans la Timeline pour une large diffusion, mais je suis plus réservé concernant Facebook : même si on peut y faire la même chose que sur Twitter, j’ai l’impression que ceux qui y sont n’ont pas forcément envie d’en sortir.
Benjamin — Ce qui fait une très bonne transition sur ce que tu dis : il faudra certainement dupliquer une partie des contenus directement sur Facebook (groupe, page fan, etc.)
J’ai envie de te répondre par une question : Qu’est-ce qui te fais aller dans une librairie pour acheter un bouquin ?
Et voila, tu sais théoriquement pourquoi il y aura toujours des sites web et pas un monopole des réseaux sociaux x ou y. N’oublie également pas aussi que :
1 – Quoi qu’il arrive, le bon tiers des twitts renvoient sur un site Internet (meme chose pour les articles dans facebook) et un autre tiers n’est que futilité
2 – Le web « techno » n’est pas négligeable mais n’est pas le seul univers accessible après http://
@pocky — oui, pour l’instant une grande partie des tweets ou des status facebook renvoie sur des sites. Mais j’ai le sentiment que plus le temps passe et plus une génération « passive » s’installe qui ne va même plus prendre la peine de chercher de quoi alimenter leur wall/status avec des liens mais se contenter de lire ceux qu’ils trouvent et de les faire suivre.
Du coup, il peut y avoir un effet de bord intéressant : il y aura p-ê autant de liens dans les réseaux sociaux, mais ils pointeront de moins en moins vers des URL différentes.
@br1o Donc la viralité des réseaux sociaux va augmenter. Par contre il est amusant de constater que c’est les reseaux sociaux qui ton démocratisé la fonction abonnement a un flux RSS qui a toujours eu du mal a décoller.
Je suis l’auteur du billet cité en début d’article, merci pour le lien !
Ma vision n’est bien entendue qu’une des conséquences possibles des nombreux phénomènes actuels que j’expose dans mon billet.
Bien entendu que le web perdurera encore de nombreuses années, mais il va, je pense, clairement occuper moins d’espace sur Internet que maintenant au profit d’autres supports : applications mobiles, objets communicants, télévisions, consoles, etc.
@Benjamin — Tu peux préciser ta pensée au sujet de la démocratisation des flux RSS par les réseaux sociaux ?
@Christophe Cussigh-Denis — L’arrivée des réseaux sociaux dans l’espace public bouscule le web comme les blogs l’avaient bousculer avant : il y a eu un effet loupe très important en faveur de la blogosphère qui était la partie visible de l’iceberg (par rapport au web dans son ensemble).
Les blogs n’ont pas remplacés les sites web qui existaient auparavant (même s’ils ont imposés des nouveaux usages, des modes, etc.). Aujourd’hui, les réseaux sociaux imposent des tendances aux blogs qui s’en nourrissent pour mieux rebondir.
Merci pour ton article bien plus fouillé que le mien qui se veut plus anecdotique 😉
Début des réseaux sociaux en masse. Comme à chaque fois qu’une petite révolution médiatique, sociale, économique ou autres survient, on pense qu’elle va tout balayer sur son passage et faire mourir ce qui était en place avant elle. On voit par la suite que très souvent il n’en est rien et que la dernière révolution vient rajouter à nos possibilités quelconques, ce qui est très bien. Je peux très bien m’informer par les résumés d’un agrégateur de flux, lire les articles directement sur les blogs et acheter un magazine d’informations pour avoir une analyse plus approfondie d’un sujet.
Laissons de la place à tout le monde, chacun, je pense, y trouvera son compte.