Toujours en quête de concision et d’exhaustivité pour définir le métier d’intégrateur web — et puisque on n’est jamais mieux servi que par soi-même –, voici ma modeste contribution sous la forme d’une courte définition qui devrait prendre place prochainement dans une «fiche métier» consacrée à l’intégration HTML & CSS :
L’intégratrice web et l’intégrateur web produisent généralement des pages web à partir d’indications visuelles ou auditives (1) : maquette plus ou moins détaillée dans un logiciel de traitement d’image, croquis à main levée, directives verbales, etc. Ils utilisent tout code informatique compatible avec les agents utilisateurs (les navigateurs web). Ils créent le plus souvent des composés HTML & CSS pour déterminer le fond et la forme des éléments composants la page. Ils peuvent ajouter de l’interactivité avec les utilisateurs en manipulant le DOM avec ECMAScript.
Notepad++ est probablement le meilleur ami de l’intégrateur web travaillant sous Windows
(1) On pourrait ajouter «tactile» si le brief est rédigé en braille et «olfactif» à la liste des indications lorsque l’intégrateur travaille au «pifomètre».
Je ne suis pas tout à fait certain de bien percevoir le but de la manœuvre, mais en guise de remarque, je suis tout de même un peu surpris que cette définition ne tourne pas plus autour de la notion d’intégration (le verbe « produit » ayant un sens qui me semble plus large)…
Le but de la manœuvre est justement de sortir un peu des définitions qui tournent en rond, du genre : l’intégrateur web… intègre des pages web. La suite évoquant la découpe de .psd et le « montage » des pages, ce qui en réalité n’est pas représentatif de ce que j’ai pu faire comme intégrateur dans les entreprises où j’ai travaillé.
Mon but c’est de parvenir peu à peu, avec une série de billet, à une définition plus complète pour terminer avec une fiche métier « concrête » permettant de faire des profils d’intégrateurs afin d’adapter des formations en conséquence.
Ce billet plutôt court, est donc là pour servir de base « neutre » et à être développé.
Je pense par ailleurs que l’inte doit faire office de chef de projet technique dans les structures n’en possédant pas un.
Il doit etre le lien entre le chef de projet et l’équipe de dev, assurer la cohérence « technique » du projet et garantir un suivi plus détaille de l’avancement des travaux pour permettre au chef de projet de ne pas avoir a superviser entièrement des taches qu’il n’est pas réellement en mesure d’assumer.
Cela n’est évidemment valable que dans des structures qui ne sont pas specialisees web, dont le chef de projet n’a pas de connaissances poussées en matière de dev et qui ne possèdent pas de chef de projet technique. 80% des agences en somme 🙂
+1 pour Notepad ++ (j’irais même jusqu’à dire qu’il peut constituer à lui seul une raison suffisante d’opter pour un environnement pc).
Snif, il me manque !
Notepad++ est très bien en effet, léger, simple… je me suis mis à Netbeans, après avoir utilisé Aptana… J’en suis très heureux, d’autant plus qu’il peux être utilisé sous PC et Mac…
Pour Notepad++, je ne suis pas vraiment d’accord. À côté d’un éditeur comme vim par exemple, Notepad++ n’est pas si pratique que ça. Et pour l’intégration web, Komodo Edit est très indiqué.
(Ça c’était la partie « Troll » sur les outils)
À propos d’ECMAScript, ce n’est pas vraiment juste non plus, car le javascript est plus loin de la norme ECMAScript que l’ActionScript 3 (langage de développement de la technologie flash), c’est comme dire que le html est du xml.