Comme quoi, c’est bien la peine de se prendre la tête avec toutes ces histoires de billets sponsorisés, d’appels aux dons PayPal et autre affichage de publicités plus ou moins contextuelles, alors qu’il suffisait de demander aux lecteurs de s’abonner au contenu. J’ai presque honte de ne pas y avoir pensé avant MediaPart…
Reste à évaluer le prix de mon indépendance 😀
Hum… me suis abonné à nerve blog… 30 dollars par an, rien que pour avoir un accès complet aux photos… en tant qu’amateur d’art et… de belles femmes 😉
d’ailleurs je me suis AUSSI abonné au monde.fr, 6 euros / mois, rien que pour ne plus avoir de pubs clignotantes en permanence. Mais je dois être un cas à part, allergique aux pubs en flash 😉
@Xu, je ne dis pas qu’il ne faut pas dépenser de l’argent pour avoir l’information qu’on désire, je me dis simplement que je dois aller au bout de ma logique qui consiste à mettre dans le même « sac » les blogueurs et les journalistes.
Là pour le coup, je trouve que les blogueurs se posent beaucoup plus de questions éthiques par rapport à l’argent que ne le font les journalistes…
Disons qu’il y a une dizaine d’année, celà ne m’aurait pas choqué, mais aujourd’hui, quand je vois qu’une partie de plus en plus importante de journalistes s’informent gratos via les blogs, je m’interroge.
Et puis, on commence à peine à s’habituer à la marchandisation de la blogosphère, alors àmha l’appétit des journalistes qui commencent à venir en masse sur la toile en dit long sur leurs motivations.
M’enfin, c’est juste l’avis d’un blogueur et pas forcément un avis juste 😉
Le blog comme produit d’appel gratuit, d’un produit facturé derrière (un pdf dans ton cas ? :)). J’étais tombé sur la vision de Brian Clark à ce sujet, bien que très directif c’est rafraichissant :
http://www.ragingfish.fr/xuoan/boite-a-liens/edition-web-premium-vs-pub/
@Xu oui, c’est vrai que vendre des pdf sur certains sujets, j’y pense et pas seulement quand je me rase 😉
C’est une idée… Offrir un contenu de qualité et à côté, vendre un contenu d’expert. Why not. Encore faut-il évaluer le prix de ce contenu 🙂
C’est vrai que l’idée est séduisante
1) encore faut-il être sûr de la qualité du contenu (payant) que l’on a proposé et ensuite évaluer ce prix comme le dit Mathieu M.
2) c’est dommage de payer pour du contenu que l’on peut/pouvait avoir gratuitement mais c’est sûr aussi que se faire piquer les infos par des journalistes payés eux, ça doit être rageant et que l’$ fait tourner le monde…
Bref, t’as les moyens de payer pour une info de qualité super, tu peux pas et ben tant pis il te reste les infos de moindre qualité ?
Est-ce une évolution inévitable de la blogosphère ???
Fin de ma minute philo 😛
@MatthieuM, @daria, je ne sais pas si c’est une évolution de la blogosphère, mais je constate que certains types de contenus sont souvent payants : référencement, guide pour faire de l’argent sur internet (surtout aux US). Le point commun à ces sujets, c’est qu’ils ont un lien direct avec l’argent lui-même.
L’internaute serait prêt à payer du contenu à condition d’avoir un retour sur investissement et/ou un avantage concurrentiel. Il y a également, la formation avec le cas d’Emob qui propose des tutoriels vidéos payants.
Le coup du premium me semble intéressant, le plus difficile étant bien sûr de bien l’amener, surtout s’il s’agit d’un contenu qui pouvait être consulté gratuitement avant. Je me dirigerais plutôt vers des lettres d’informations qui approfondiraient un article particulièrement apprécié.
Daria > « c’est dommage de payer pour du contenu que l’on peut/pouvait avoir gratuitement » Je crois au contraire au contenu premium facturé, où un travail de fond est effectué. La différence avec un contenu gratuit est en général assez marqué.
Les blogs contribuent à augmenter le contenu libre sur internet. C’est génial, fabuleux, stimulant, etc. Les sources d’infos continuent à croître, mais nos journées ne font que 24h et nous ne lisons pas forcément bcp plus vite avec 300 flux RSS dans l’agrégateur qu’avec 30 petits flux.
Ainsi, une excellente synthèse de contenus disponibles ailleurs aurait une vraie valeur : nous faire gagner du temps. Séparer le signal, du bruit (ambiant…).
Comment savoir si cette synthèse me conviendra ? Car c’est souvent très subjectif… Et bien en me familiarisant en amont avec le travail de l’auteur ! via son blog ou autres contenus qu’ils diffusent librement. C’est complémentaire.
Je ne suis donc pas inquiet pour les auteurs de livres qui ont une présence sur la toile (tant que la publication est réactive), ou ceux qui publient un ebook évolutif (seobook par exemple).