Cet article s’inspire d’un tweet de Sophie Drouvroy @cyberbaloo_ qui pose une question apparemment toute simple : Pour vous un intégrateur web est censé savoir faire quoi techniquement ?
L’intégrateur web devrait maitriser le couple HTML & CSS et connaitre suffisamment Photoshop pour découper les portions d’images. Il doit également pouvoir travailler au milieu d’un langage côté serveur comme PHP ou client comme Javascript. En effet, il arrive souvent que l’intégrateur intervienne sur des projets déjà en production.
Bien sûr, c’est très réducteur car ce métier est au carrefour de beaucoup d’autres : graphisme, design, ergonomie, accessibilité, développement, référencement (SEO), rédaction, etc. Chaque intégrateur et intégratrice web sera plus ou moins à l’aise avec tout ou partie de ces domaines, en fonction de son background et de ses expériences.
La question de Sophie est en fait plus précise : est-ce que l’intégrateur web doit obligatoirement connaitre Javascript ? Oui, l’intégrateur doit posséder des connaissances suffisantes pour modifier ou adapter du code Javascript ou plus prosaïquement pour rechercher le meilleur plugin jQuery en terme de fonctionnalités, de performances et d’accessibilité.
Qu’est-ce que l’intégration web ?
L’intégrateur web produit généralement des pages web à partir d’indications visuelles ou auditives : maquette plus ou moins détaillée dans un logiciel de traitement d’image, croquis à main levée, directives verbales, etc. Il utilise tout code informatique compatible avec les agents utilisateurs (les navigateurs web). Il créent le plus souvent des composés HTML & CSS pour déterminer le fond et la forme des éléments composant la page. Il peut ajouter de l’interactivité avec les utilisateurs en manipulant le DOM avec ECMAScript.
Source : Définir le métier « intégrateur web » ou « intégratrice web »
Qui fait de l’intégration web ?
Intégrateur web
: Au sens strict, c’est celui ou celle qui découpe une maquette Photoshop (ou tout autre logiciel de traitement d’image) pour la transformer en page web à l’aide principalement de HTML et CSS. Il peut utiliser Javascript, le plus souvent sous la forme de plugin jQuery pour les carousels, les menus déroulants, etc
Webdesigner
: C’est le graphiste spécialisé dans le web qui fait l’intégration de ses maquettes,
Développeur front-end
: C’est le développeur PHP/Javascript qui fait la partie frontale du site en allant piocher les informations à afficher dans une base de données. Il utilise principalement PHP, Javascript, HTML et CSS.
Webmaster
: Chargé d’alimenter le site web dont il a la charge, il peut être amené à coder les contenus ou à décliner des pages existantes.
Community manager
: Ne rigolez pas. Oui, le community manager peut être amené à faire de l’intégration web.
La question subsidiaire est de savoir à partir de quel moment on devient un développeur qui fait aussi de l’intégration ?
Wow, j’en demandais pas tant !
Merci de confirmer ce que je pensais … Un intégrateur doit pouvoir comme tu dis manipuler du javascript ou du jquery mais pas obligatoirement développer… 🙂
Je sais ce qu’il me reste à faire dorénavant.
Ravi que ce billet te soit utile 🙂
Je voudrais réagir sur un point : je ne crois pas qu’un intégrateur doive pouvoir travailler au milieu d’un langage côté serveur. Pour ma part, je n’interviens jamais sur des gabarits de page comportant des bouts de code PHP ou de je ne sais quel langage côté serveur.
Développeur front-end
C’est le développeur PHP/Javascript qui fait la partie frontale du site en allant piocher les informations à afficher dans une base de données. Il utilise principalement PHP, Javascript, HTML et CSS.
Sérieux, un dev’ front-end qui joue avec la DB ?
Je suis plutôt d’accord avec tout l’article mais je tique sur la description du développeur front-end. Ok, il peut être amené à devoir toucher à du backend en production, mais vite fait et si l’équipe est tellement petite que personne d’autre ne peut le faire. On ne peut pas dire « Il utilise principalement PHP », PHP et front-end sont antinomique.
Je suis d’accord, pour ma part je touche même (aussi) à du Java (J2EE, JSP) et, évidemment, un peu à la BDD aussi (MySQL, PostgreSQL).
D’ailleurs je correspond plutôt à la « question subsidiaire » posée à la fin par Bruno, en fait. 😉
ben il faut quand même pouvoir enregistrer plein de choses : les modifications d’une interface, les choix d’un utilisateur, des infos modifiés, etc. Rien qu’un bouton du type « j’aime » de facebook demande un enregistrement en base, où ou vous voudrez.
Je peux proposer réponse à « à partir de quel moment on devient un développeur qui fait aussi de l’intégration ? »
Je suis développeuse de formation, à l’époque ça s’appelait encore analyste-programmeur.
Ça veut dire que je suis capable d’aller chercher des données (dans une base, un fichier, depuis une saisie), de les triturer dans tous les sens pour en sortir autre chose, de poser ce quelque chose quelque part (une base, un fichier, un périphérique de sortie).
J’ai commencé à faire de l’intégration quand il a fallu poser ce quelque chose dans un navigateur web, pour faire simple. Tout simplement parce que la demande à laquelle j’ai voulu répondre est : « il me faut un site web qui fasse ceci-cela ».
Je me suis donc mise à HTML, CSS, Javascript, et acquis quelques rudiments de graphisme. Le tout en complément au php dont l’apprentissage a quasiment été une formalité après quelques années de programmation en C.
Je confirme, pareil. 😉
(à part du Java en plus et d’autres choses, disons, à la base, en sortant de l’IUT, mais je suis allé jusqu’au Master ensuite donc ça sort du sujet, mais ça reste de « l’ingénierie web »). 😉
Bonjour,
Je me disait que la différence entre le développeur front et l’intégrateur est la même qu’entre le l’ingénieur et le technicien :
– Ils ont tous deux quasiment les mêmes compétences technique
– L’intégrateur réalise une tâche qu’il sait déjà faire
– Le développeur recherche en plus de nouvelle méthode.
SimplementNat -> En tant qu’intégrateur, il arrive souvent qu’on soit amené à faire des tâches nouvelles, ne serait-ce que parce que les langages évoluent et/ou que le périmètres des compétences s’élargit. et last but not least, intégrer une maquette requiert souvent plus de réflexion qu’il n’y parait 🙂
Victor Brito,
Gorcyn,
Thomas
{
Dans mon esprit, le développeur web front-end peut faire des choses comme Exemple d’AJAX en PHP + XML + jQuery, tandis que l’intégrateur se « contentera de proposer un balisage HTML en sortie et de « styler » le résultat avec CSS.
}
Si on enlève le bloc « Du PHP au XML » ouais, mais le « front-end » après développeur n’est pas là pour rien, à aucun moment il ne doit toucher aux fichiers, ni aux DB.
On ne divise pas le back-end et le front-end pour rien.
Le front-end à des controlleurs pour récupérer les infos dont il a besoin, comme il en a besoin ou il les a dans sa vue si le projet use de certains framework (comme ZF par exemple).
Au mieux, le front-end doit faire abstraction du back-end, et inversement. Peu importe ce qu’il y a de l’autre côté, tant que les interfaces sont là.
Salut,
pour ma part je pensait que le Développement front-end et l’intégration était exactement le même poste et que celui qui manipulait le php était le développeur back end … pourrait tu nous donner des précisions quant à ces deux postes (Développement front-end / développeur back end)?
Fabrice {
Je parle de mon expérience, rien ne dit qu’elle soit partagée par le plus grand nombre, c’est pourquoi je compte beaucoup sur les commentaires pour connaitre les autres pratiques.
Pour préciser les choses sur ma « vision » du front-end et du back-end, j’ai un exemple vécu dans une boite où les développeurs « back » s’occupaient de mettre en place le système d’information (base de données, classes PHP et méthodes pour récupérer les données atomiques et ensuite les dév « front » devraient créer des fonctions de plus haut niveau pour l’affichage de ces données sur les sites.
Mon travail d’intégrateur, dans cette boite, était composé de pas mal de PHP : je devais parfois créer des fonctions, faire des boucles, etc. Bien sûr, je n’étais pas tout seul dans l’open space et heureusement qu’il y avait pas mal de gens sympa qui me donnaient des coups de main sur la partie PHP.
}
Pour moi, le dev front-end connote plus « développeur de grosses applis JS/côté client » que récupérer des datas côté serveur (mais ce n’est que mon humble avis).
A mon sens, savoir lister des datas d’une base ne requiert pas forcément une énorme compétence (sauf dans certains cas).
Le plus compliqué est en fait de savoir où l’on se situe, un « pur inté », « pur front-end », selon moi, ça n’a pas beaucoup de sens (on est un peu obligé de toucher à tous ces domaines).
Si je suis les définitions, je suis plutôt intégrateur (à l’aise à 100%), webmaster, ça m’arrive aussi de faire le dev front, parfois le webdesigner, plus rarement le CM (me saoule).
Je suis pas fan du terme « Webmaster » (qui veut souvent dire tout et n’importe quoi), je préfère celui de Gestionnaire de contenus.
C’est vrai que webmaster a un peu vécu, mais on trouve encore cet intitulé de poste dans certaines annonces et sur les fiches de paies aussi 🙂
C’est vrai que la définition même de l’intégrateur a bien évoluée depuis 10 ans. Faire un point sur le sujet est effectivement une bonne idée d’article.
Pour donner mon point de vue je voudrais juste rappeler que les métier du web évoluent de jours en jours et que se cantonner à une simple définition de poste n’est pas forcement une bonne manière d’appréhender un métier tel que « Intégrateur web » (aux vues de certaines réponses).
Cet avis se porte sur les postes d’intégrateur web et de dev front-end.
Pour moi le dev front-end est une évolution du poste d’intégrateur web.
Pas forcement par choix mais par envie de pousser son intégration à un plus haute niveau en apprenant à contrôler son environnement quelque soit le niveau (PHP-XML-JS/AJAX).
Si un intégrateur ne doit pas savoir faire du PHP c’est une minimum que de s’y intéresser et de comprendre ce qui peu lui être renvoyé comme information. Dans la même logique je trouve dommage de ne pas essayer de comprendre un JS qu’on installe sur un site (toujours dans un soucis d’une meilleure intégration).
Attention il n’y a pas de méprise envers ceux qui ne souhaite pas aller plus loin, c’est juste un point de vie hein (et je sais pas si il est très clair).
Takotak {
Oui, on peut voir le dév. front-end comme l’évolution de l’intégration web, tout comme on peut voir le dev. front-end comme l’obligation pour les développeurs travaillant dans des petites structures de faire eux-même l’intégration des fonctionnalités qu’ils développent. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que des frameworks HTML comme Bootstrap ont autant de succès chez les développeurs web 🙂
Pour ce qui est de faire évoluer sa pratique du métier, je suis à 200% d’accord avec toi. Personnellement, je lis beaucoup sur PHP ou Javascript (pas uniquement jQuery) pour justement mieux comprendre le web dans son ensemble.
Les réticences de certains intégrateurs concernant JS ou PHP sont dues à la courbe d’apprentissage. Depuis mon premier billet sur ce blog (2006), j’ai eu l’occasion de voir passer plusieurs générations d’intégrateurs dans les commentaires ou sur les réseaux sociaux et généralement, lorsqu’un inté déclare que JS n’est pas son métier, tu peux être sûr qu’un an ou deux après, il a changé d’avis.
Le web est un perpétuel recommencement et renouvellement aussi (paradoxalement) 🙂
}
Attention surtout à ne pas confondre définition de poste et utilisation de ressource par les entreprises.
Ça n’est pas parce qu’on demande à un intégrateur d’apprendre le PHP que le métier d’intégrateur exige cette connaissance.
Oula loin de moi cette idée ( ou alors je me suis mal exprimé ou alors tu parlais du poste de Bruno ), et là je parle de sociétés ou les postes sont bien définis (intégrateur/dev php etc…).
Aujourd’hui je me penche vers le templating js, à base de backbone et underscore, c’est pour apporter de nouvelles idées/solutions et pas par demande de l’entreprise. Pour la sauvegarde Json je passe par une page PHP par exemple.
C’était bien pour ton commentaire, celui de Bruno n’était pas encore posté quand j’ai chargé la page.
Un intégrateur qui jette un oeil à PHP ou JS, c’est un gars bien.
J’en connais quelques uns qui se cantonnent à leur taf et qui ne s’intéresse pas plus aux autres métiers du web qui les entourent.
La compréhension du métier de l’autre simplifie énormément le travail. Conscient des besoins de l’autre, on lui facilite la tâche.
Tout ceci est bien vrai et p-ê plus encore dans des grosses boites (mais pas que) où les postes peuvent être (mais pas toujours) bien définis.
Souvent, il arrive que l’on bosse de manière verticale, du front au back, du visible, à l’invisible, jusqu’à la BDD, au noyau de l’appli.
Cela n’empêche pas de faire « comme si » afin que le coeur soit indépendant du reste (c’est de l’architecture, la partie front office, ici le web, peut très bien être autre chose par exemple le GUI d’une application cliente « lourde » à installer sur une machine ou bien une sortie console, un mobile, …).
Enfin, cela a souvent été vrai pour ma part, ce qui permet d’être polyvalent en fonction du besoin.
Mais c’est p-ê pas souvent le cas d’avoir l’opportunité de pouvoir mettre son nez dans tout ou presque.
Je vous répond en un post, Gorcyn et xkliber.
Donc on est bien d’accord pour dire qu’il faut encourager les gens à se pencher sur l’ensemble des métiers du web (techniques pour la discussion en cours).
Je rebondis sur le postulat (à mon sens) qu’il est aussi plus facile de définir sa position et ses capacités en touchant un « maximum » de leviers (Ça a l’air con et évident dit comme ça mais c’est pas pour rien).
Ça doit surement dépendre aussi du type d’apprentissage et de l’appréhension du « travail du web » de tout à chacun. Tombé dedans tout petit, apprentissage par le biais d’une école, ou autodidacte peu importe ne nombre d’années d’expériences. Quel est votre point de vue là dessus ?
Dans les réponses on à l’exemple de Claire qui explique qu’elle est Dev avant de faire de l’intégration et là on rejoint un peu ce que disait Gorcyn quand au fait de déblayer le terrain pour l’autre quand on a conscience de la tache que son collègue doit effectuer par la suite.
Se dire que oui je vais préparer des états de boutons actif / disabled / hover. Que oui il n’y a que trois lignes qui vont s’afficher mais que le texte risque de déborder car en dynamisant le nombre de caractères risque de nécessiter un text-overflow : ellipsis. Bref éviter les allez retour inutiles.
Pour en revenir au principe de : Devons nous ou ne devons nous pas sortir de notre rôle d’intégrateur / Dev / Vendeur de crèpe.
Je prends le cas d’une personne qui travaille dans mon équipe et qui intègre bien.
C’est une personne pas plus web que ça et qui donc n’a pas forcement conscience de l’ensemble des métiers/langages/méthodes de travail qu’on pourrait mettre en place.
Mais cette personne a de bonnes idées sur l’ergonomie et travaille justement sur un backoffice à l’heure actuelle.
Justement car à un moment elle a posé des problématiques de gestion de l’espace qu’aucun poste ici ne savait résoudre.
Question subsidiaire : Pour vous un graphiste est-il un bon ergonome ?
(dsl si c’était un peu long)
Ah, l’ergonomie et le graphisme… Tout un programme. En fait, beaucoup de graphistes ne sont pas ergonomes et nombreux sont ceux qui ne connaissent pas bien la théorie des formes, etc.
En france, on dit souvent aux graphistes de se lâcher, de se faire plaisir… Bref, on marche sur la tête. Sur le web, il ne faut pas se lâcher, ni se faire plaisir, mais au contraire, il est important de faire plaisir au visiteur 🙂
Sur les graphiste je vous rejoint, de mon expérience quand le graphiste est bon( un vrai sens artistique, une vrai DA quoi ), il est souvent mauvais ergonome , et l’ergonome est souvent un piètre graphiste . Quand une personne a ces deux qualités, pour moi c’est un vrai webdesigner (qui pense graphisme , l’UX, accessibilité … et surtout à son intégrateur ^^ )
Pour revenir au sujet du billet , je pense que le métier d’intégrateur pur (HTML/CSS et tt les contraintes liés aux interfaces) est voué a « disparaitre » remplacé par des front-end dev.
Ce n’est plus simplement de « convertir » des maquettes mais de concevoir/programmer de véritable interfaces, et ne plus se cantonner qu’a des pages web, et bosser sur des webapp, app android et iOS …
Je prend le métier a lettre : programmeur d’interface.
Ah puis le nom, c’est tellement plus hype front-end développeur que intégrateur ^^
C’est vrai, mais je me sens encore un peu limité en JS pour me prendre pour un front-end développeur 🙂
Pourquoi tenter de définir précisément un métier comme celui-ci ? Est-ce qu’il y a une réponse unique ?
Est-ce qu’il ne faudrait pas penser en agrégats ?
Par exemple, il m’arrive de faire de l’intégration pure, ou du développement JS pur, ou bien du dev PHP pur, mais aussi de l’optimisation, etc…
Dans chacune de ces tâches, j’ai l’impression d’exercer différentes facettes d’un métier unique.
Alors pourquoi pas penser le métier en termes de « grades », de « combinaisons », « d’agrégations » ou de « profils » ?
Par exemple, je commence par dire que je suis professionnel du web, puis je détaille quelles grandes parties du métier je maîtrise : admin serveur – réseau, optimisation – SEO, dev JS, graphisme – design, dev Java, ou que sais-je… (je ne parle pas de moi, c’est un exemple).
Le seul critère de jugement (au-delà de la quantité), serait la pertinence des éléments agrégés pour une personne dans la chaîne de production !
Quel intérêt, par exemple, de savoir faire uniquement de l’admin serveur et du graphisme ? Alors que ergonome – graphiste, ça fait sens…
Par conséquent, l’intégration serait un savoir-faire de base d’un agrégat souvent plus important. Et il serait presque impossible de n’être QUE intégrateur.
Est-ce qu’un intégrateur sensible à la qualité de son code ne devient pas (au moins en partie) spécialiste accessibilité et spécialiste SEO par exemple ?
Très bien résumé. 🙂
Je « plussoie » ! (vieille expression Web2.0 bientôt désuète). 😉
Cela rejoint assez ce dont je parlais ci-dessus : même si je ne me définis pas comme spécialiste SEO, Expert Analytics ou Expert accessibilité, toujours est-il que je dois avoir ces problématiques quand j’intègre… au mieux elles passent par moi via la voix d’un expert qui peut me guider ou trouver une solution à un problème donné, au pire, je les solutionne moi-même via de bonnes habitudes.
Le cas typique : je sais que j’ai des demandes parfois poussées sur Analytics, donc je prévois déjà le cas pour que les données trackées soient exploitables pour celui qui va analyser ça.
briegel, xkliber, Nico {
L’intérêt de définir précisément ce métier (comme d’ailleurs n’importe quel métier) c’est de donner des repères, notamment en direction des employeurs auxquels cela permet de prendre conscience que l’intégration est une étape aussi importante dans leurs projets web que la conception graphique ou le développement. Ca permet également aux employés de pouvoir valoriser leurs compétences autrement qu’en disant : « et en plus je fais du CSS » 😀
Je remarque presque avec amusement que les questionnements sur les métiers liés à la réalisation des sites web augmentent à mesure que les formations se multiplient… J’ai l’impression qu’on sait former des créatifs, des développeurs, mais que la partie intégration est un peu laissé de côté. Je peux me tromper, mais c’est ce qu’il ressort de ma dernière session de surf sur les programmes de formation de type DUT SRC, licence pro multimédia, etc.
Toutefois, je n’ai pas fait le tour de la question et il doit bien exister des formations qui approfondissent aussi HTML et CSS.
Sinon, je pense globalement la même chose que briegel sur le fait de considérer les métiers du web comme un même continuum sans solution de continuité où chacun peut se situer à plusieurs endroits à la fois.
C’est d’ailleurs dans ce sens que les tensions sur le marché du travail entraine les métiers du web. De plus en plus de développeurs lancent régulièrement Photoshop, des admins réseaux mettent en place des sites via des CMS, vite fait mal fait, etc.
L’intégration web à peut-être vocation à disparaitre et à faire partie du socle commun de connaissances à posséder pour n’importe quel métier du web. C’est d’ailleurs le sens de cet article où je précise d’abord ce qu’est l’intégration web et ensuite où j’évoque qui fait de l’intégration.
}
Je constate le même phénomène : les diverses formations que j’ai pu voir (via des stagiaires), faire (IUT SRC) ou donner me font remarquer que les très bons intégrateurs se font rares, en tout cas le domaine n’est pas enseigné correctement.
La plupart des « p’tits jeunes » que je récupère ont des lacunes proprement démentielles en intégration : aucune logique, aucun sens pratique, incapables de partir from sratch, et aucune inventivité en intégration. La plupart sont d’ailleurs stupéfaits quand on leur montre l’étendue de ce savoir et des possibilités. Cela fait presque 10 ans que je m’amuse avec des CSS alternatives, et certains ne voient pas encore ce que ce concept sous-entend.
Comme ce métier est un peu la colonne vertébrale d’un projet (en tout cas, de 99% des projets dont j’ai la charge), je peux décemment pas avoir un glandu à ce poste, vu que TOUS les problèmes vont transiter par cette personne !
Pour répondre a la question d’origine, je me définirais comme intégrateur, profil développeur avancé, admin serveur et optimisation. Et si la personne que j’ai en face de moi est un dev, je lui dis que je suis developpeur profil intégrateur, admin serveur et optimisation…
Il n’y a pas d’obligation selon moi à maitriser le JS quand on est intégrateur, tout dépend de ce qui est demandé par l’entreprise (quand on est seul, il faut tout soi-même mais c’est hors débat).
Le coeur de métier de l’intégrateur ?
Pour ma part ce sera : « Convertir des pixels en code web accessible et respectueux des standards depuis n’importe quel browser / device »
Le spectre de compétences à avoir est de plus en plus étendu, mais je conseillerais : 60% codeur et 40% designer.
C’est généralement de là que surviennent des tensions entre un graphiste et un inté. J’ai pu observer différents profils d’intégrateur depuis plus de 10ans que j’évolue dans ce métier, et j’aurais tendance à dire l’exact inverse dans la mesure où le rôle principal de l’intégrateur est de préserver l’affichage, dans toutes les conditions (interopérabilité, compatibilité, dégradation optimisée ou amélioration progressive), finalement presque 80% du métier concerne ce point.
En terme de développement, on peut difficilement considérer HTML / CSS comme de la programmation. En revanche, là où des compétences de développement sont utiles, c’est au niveau Javascript (bien que le métier spécialisé de développeur Javascript soit aujourd’hui très répandu), ainsi qu’au niveau des « languages » de templating. Ce qui représente une partie plus limitée du métier, selon le poste.
En réalité j’aurais tendance à dire qu’un inté n’est ni designer, ni codeur. Il est intégrateur, c’est une discipline à part entière, avec des compétences bien précises, pour lesquelles ni les graphistes, ni les développeurs sont formés.
Je plussoie 🙂 Ce commentaire ferait une très bonne conclusion à ma définition du métier d’intégrateur, si tu me le permet
Mais que fait un infographiste ? Et quelle est sa complémentarité avec l’intégrateur ?
Je vais parler d’expérience. Lorsque l’intégrateur fait le travail de découpe, souvent il maudit l’infographiste d’avoir fait quelque chose de très séducteur mais de techniquement trop complexe à traiter.
Il faut à mon sens rester pratico-pratique : l’infographiste doit détenir les clés de la création mais aussi se fader la découpe, voire l’intégration, pour se rendre compte des particularités des technologies web. L’intégrateur est là, à mon sens, pour rendre interactif certaines parties de pages. Ce côté interactif se retrouve à travers les technologies citées (CSS 3, HTML 5, Jquery, …).
Je ne comprends pas cette séparation entre intégrateur web et développeur front-office. « Front office web developer » s’agit tout bêtement de la version anglophone du métier d’intégrateur Web, en France.
Il n’y a pas de séparation de compétences entre la verison anglaise et la version française. L’intégrateur Web est un développeur front-office : les deux sont une seule et même entité.
Selon les entreprises, le spectre de compétences d’un intégrateur / dev front-office (selon ce que vous préférez) va de la découpe de maquettes graphiques à la conception des vues / templates, en passant par le javascript. En bref, tout ce qui concerne les problématiques de front-office, ou d’affichage si vous préférez.
HTML & CSS sont principalement des langage de description, pas vraiment de « programmation ». D’où la distinction que je fais entre un développeur web et un intégrateur web. Et partant, entre un intégrateur web et un développeur front-end, qui serait une sorte de développeur web spécialisé dans la création d’interface avec moult pincées de Javascript, etc.
Mais je suis d’accord pour dire que plus le temps passe, et plus les intégrateurs s’impliquent dans la manipulation du DOM et deviennent des développeurs front-end 🙂
Tout revient à l’idée qu’on se fait du métier. Il n’existe aucune distinction outre manche, ou outre atlantique (et elle n’a jamais existé).
A vrai dire, on a commencé à voir apparaitre le terme « dev’ front office » au moment où les besoins en javascript se sont accentués, mais il s’agit d’un défaut de language. Là où en dehors de notre pays nous appellons un développeur javascript, nous l’appellons un développeur front office en France. Là où nous appelons un développeur front office en dehors de notre pays, nous l’appelons un intégrateur web en France.
Il est devenu assez difficile de se comprendre tant la confusion reigne autour de ces métiers du fait d’une mauvaise application d’un terme anglosaxon à l’origine.
Vous trouverez une fiche officielle sur le métier à cette adresse : http://www.metiers.internet.gouv.fr/metier/integrateur-web
En somme nous pouvons retenir qu’il existe 3 façons de désigner le métier d’intégrateur web :
Ces trois termes désignant un poste, un profil identique. Ce sont en quelque sorte des synonymes.