Interviews Bruno Bichet, intégration web et webdesign de 2007 à nos jours

J’ai eu quelques occasions de répondre à des demandes d’interview de la part d’acteurs de la blogosphère sur les sujets liés au graphisme, au webdesign, et sur le métier d’intégrateur web. Cet exercice demande de la sincérité et une certaine rigueur pour éviter de se répéter. J’ai la chance d’avoir eu de nombreuses expériences professionnelles dans lesquelles je peux picorer ça et là ce qu’il faut pour répondre de manière personnalisée en évitant le contenu dupliqué — le Duplicate Content  ;-). Bref, voici 11 interviews qui m’ont permis de prendre du recul sur la pratique de mon métier de Chef de projet web et d’en apprendre sur moi-même. 

La stratégie de Twitter en trois quatre slogans

Les slogans associés à une marque en disent long sur les stratégies mises en oeuvre et le public visé. Ils en disent aussi beaucoup sur la manière dont la marque voit son public. En s’arrêtant sur ces «mots d’ordre», on peut se faire une idée assez précise de l’utilisateur idéal. Pour Twitter, il est passé d’un individu d’abord centré sur lui-même, puis ouvert aux autres, pour finir avachi sur son canapé, un smartphone dans une main et la télécommande de la TV dans l’autre ! 

Les sites web doivent-ils s’afficher exactement de la même manière dans chaque navigateur?

Cette question récurrente est un peu le serpent de mer du webdesign et de l’intégration web. Elle provient à l’origine d’une application sans discernement du flux de production PAO à des projets web qui n’ont pas les mêmes problématiques à résoudre. En PAO, il est impossible de dire au client que sa brochure imprimée aura un nombre de colonnes différent selon les lecteurs ou que la belle typo qu’il a déjà sur sa carte de visite ne passera pas à l’impression. C’est ainsi qu’est né le mythe du rendu des maquettes Photoshop au pixel près. Et pour cause : une fois que l’on a fait signer le BAT au client, on a les mains liées. Difficile de lui expliquer ensuite pourquoi son site ne ressemble à rien sur le PC de sa secrétaire qui utilise IE6. Et c’est normal du point de vue du client qui a bien raison de se moquer des problèmes existentiels des ouvriers qui travaillent à fond de cale 🙂

Création de contenu pour le web : évitons le F(uck)-Commerce

Quelle différence y-a-t’il entre la création de contenu pour les PME et pour les grands compte ? A première vue aucune, si ce n’est que la création de contenu coûte cher et que les PME ont à-priori moins de moyens que les grandes entreprises. Nonobstant, le temps que j’ai passé sur le web ne m’a jamais démontré que les contenus publiés sur les sites des grandes entreprises soient de meilleure qualité. C’est souvent même le contraire : là où la PME s’exprime souvent avec ses tripes, le grand compte a depuis longtemps laissé les rênes de sa communication à des vendeurs de «F(uck)-Commerce», si je puis m’exprimer ainsi. Les grandes entreprises baignent toutes dans le même jus que leurs concurrents (mêmes agences ou mêmes méthodes, et mêmes supports).

Notes de lecture — Livre CSS avancées, vers HTML5 et CSS3

Je viens de terminer le dernier livre de Raphaël Goetter intitulé CSS avancées. Vers HTML5 et CSS3 paru aux Editions Eyrolles mi-mars 2011 et préfacé par Daniel Glazman. Ce livre n’est pas une simple mise à jour de CSS2, pratique du design web paru en 2005 ; il s’agit d’une refonte totale avec une orientation «utilisateurs avancés». L’auteur commence par un état des lieux sur les standards du web et leur prise en charge par les principaux navigateurs : Internet Explorer (IE6, IE7, IE8, IE9), Firefox, Chrome, Safari et Opera. Le livre est ensuite divisé en trois parties : 1) tirer le meilleur de CSS, 2) HTML5 et CSS3 : l’innovation en marche, et 3) CSS et applications spécifiques.

Bonjour, je suis l’auteur de l’article que vous avez repris sur votre blog

Bonjour,

Je suis [Nom de l’auteur] l’auteur de l’article [Titre de l’article] que vous avez repris intégralement sans mon accord sur le blog accessible à l’adresse [URL de l’article]. Le fait de citer la source n’enlève rien au fait que les droits relatifs à cet article sont soumis au droit d’auteur. En d’autres termes, les droits sont réservés et il m’appartient d’accorder ou non la publication de mon travail aux conditions qui me conviennent — et à la tête du client si ça me chante.

Scoopit — Quand le curator il ne peut avoir raison (désolé)

J’ai découvert Scoop.it qui transforme le veilleur stratégique et technologique qui sommeille en chacun d’entre nous en jardinier de l’information, j’ai nommé : le curator ! Scoop.it propose la création d’une ou plusieurs pages thématiques pour y engranger nos dernières trouvailles. Un bookmarklet facilite la «curation» : l’ajout d’un lien s’effectue en deux clics si vous êtes pressés. Le résultat prend la forme d’une page de type magazine au nom du thème que vous avez choisi de labourer. Jetez un oeil sur Webdesigner sorte de digest du Webdesign pour l’intégrateur html & CSS.

Wikileaks, le devoir d’ingérence ou d’infogérance ?

Suite au billet Wikileaks, les bons tuyaux ? je continue mon petit bonhomme de chemin sur le thème de Wikileaks et des questions que la publication massive de documents classés peut poser en terme de transparence, de démocratie ou tout simplement d’information. Je passerais rapidement sur l’article d’Owni Wikileaks et la révolte du clergé qui montre bien comment l’ouverture d’esprit est soluble dans le microcosme journalistique. La première InfoWar ? Allons donc, il s’agit plutôt de la première TupperWar qui se déroule dans le petit blocal (contraction de local, global et bocal) dans lequel s’excitent nos nouvelles ménagères de l’information (Information Managers).

Wikileaks, les bons tuyaux ?

blockquote {text-align:left;}Suite à quelques tweets suivis d’un bref échange de point de vue sur Twitter (et comme 140 caractères ne suffisent pas toujours), Eric a eu la bonne idée de développer ses arguments concernant Wikileaks dans La transparence c’est le totalitarisme. Il parle de démocratie, de transparence, de liberté, de secret diplomatique, etc. et conclut en disant que :

[…] nos politiques ont surtout peur de devoir rendre des compte sans ménagement, ils n’y sont plus habitués. Pourtant, ne serait-ce pas le minimum à attendre dans une démocratie représentative ?