L’analyse des mots-clés en provenance de Google en dit autant sur les intentions des internautes que sur le contenu de votre site ! Et ceci dans un double mouvement qui se renforce : plus votre contenu colle à la formulation des demandes des internautes, plus ces derniers auront des occasions de vous lire. C’est bête comme choux, mais pas si facile à réaliser 😉 Ce billet est la réécriture de la deuxième partie du (trop long) article intitulé Mesure d’audience : des mots-clefs au ClickRank il y a plus de 3 ans. Non seulement il n’a pas trop vieillit, mais certaines hypothèses (relation entre les résultats de recherche et les statistiques puisées dans Google Analytics) ont trouvé depuis des éléments de confirmation avec le Google Bounce Factor, notamment.
Comme des poissons dans l’eau
Le contenu de vos billets est semblable à l’asticot qui gigote au bout de l’hameçon. Chacun sait qu’on n’attrappe pas tous les poissons avec le même appât et que l’eau dans laquelle on lance la ligne n’abrite pas les mêmes espèces… En fonction de la thématique globale de votre site et des sujets abordés dans les billets, vous parviendrez à intéresser certaines espèces ou pas.
Ce que parler veut dire
Plus votre site est spécialisé et plus vous avez des chances d’être bien vu par Google qui est toujours à la recherche d’informations rares et pertinentes à proposer à ses utilisateurs. Bien évidemment, Google n’accordera une attention particulière au contenu de vos pages que si vous accordez vous-même un soin particulier à l’écriture de vos articles. L’emploi de termes spécifiques et d’expressions du métier au lieu d’un vocabulaire passe-partout peut vous propulser très haut sur la scène googlienne.
Ce qui ne doit pas vous faire oublier que beaucoup de visiteurs interrogent peut-être justement les moteurs pour apprendre le jargon du métier. Pour cette raison, je relis souvent mes billets en me mettant à la place des visiteurs. J’imagine les mots ou les phrases qu’ils pourraient utiliser. Il s’agit de trouver le juste équilibre entre l’emploi de termes ésotériques et de formules toutes faites. Si la répétition d’un même terme dans la page peut avoir des effets positifs, privilégiez toutefois l’emploi de synonymes : vous élargirez le diamètre de l’entonnoir.
Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt
Le première fois que j’ai regardé les mots-clés en provenance de Google, je me suis dit : tiens, c’est marrant, tout le monde cherche des informations au sujet des blogs commerciaux, puis plus tard se sont ajouté ceux qui voulait des informations sur les classements des blogs, puis sur la monétisation des blogs…
Aujourd’hui, une bonne part des requêtes qui mènent sur ce blog concerne le statut du blogueur, etc. Vous l’avez compris : je ne regardais pas la lune, mais mon doigt ;). C’est comme des cercles concentriques : plus les sujets d’une même thématique globale sont nombreux et plus vous aurez de chance de correspondre aux requêtes qui fusent dans le cyberespace.
Un algal, des algos ?
Le deuxième enseignement de l’analyse des statistiques, c’est que les résultats retournés par Google semblent utiliser des algorithmes différents selon le nombre de terme contenus dans la requête.
Pour un ou deux termes génériques, les sites qui apparaissent dans les premières pages semblent bénéficier d’un traitement de faveur en fonction de l’ancienneté surtout (date de création du domaine) et de leur popularité (PageRank).
Google fonctionne comme si les requêtes étaient ventilées dans des clusters thématiques (développement web, voyage, sexe, divertissement, etc.) à l’intérieur desquels certains sites seraient considérés comme proposant un contenu de référence. (TrustRank ?).
De l’influence de l’ancienneté et du PageRank
A partir de deux ou trois termes et plus, le contenu reprend la main sur l’ancienneté et le PageRank, et là, c’est surtout la présence et la proximité de tout ou partie des termes demandés qui fait le bon positionnement. Il semblerait que la fraicheur de l’information disponible soit ici favorisée au détriment parfois de sites plus qualifié installés de longue date. C’est peut-être la conséquence de la forte croissance des blogs en particulier et du web en général : il faut bien que les moteurs fassent de la place pour les petits nouveaux 😉
Des invités triés sur le mot-clé volet
Pour cet article, j’ai tenté de faire preuve d’empathie envers des profils de visiteurs assez différents :
- Les gens du marketing, toujours à l’affût d’une information liée à Google,
- Les geeks, toujours intéressés par un terme qui se termine par Rank 😉
- Ceux qui rédigent des articles pour le web en général,
- Et ceux qui cherchent des rédacteurs en particulier…
Le mot-clé mots-clefs par l’exemple
Parmi tous les termes éligibles pour capter un flux de visiteurs potentiels, j’ai comparé les différentes possibilités dans Google lui-même pour avoir une idée du marché potentiel d’un mot en fonction du nombre de résultats retournés et de la diversité des sites retournés par le moteur.
A cet égart, l’orthographe a son importance. Le terme mot-clé, par exemple, a plusieurs acceptions parmi lesquelles il faudra trancher au moins pour le titre :
- mot-clé,
- mots-clé,
- mots-clés,
- mot-clef,
- mots-clef
- ou mots-clefs ?
Après réflexion, j’ai choisi mots-clés qui renvoit dix fois plus de résultats que mots-clefs. Ce qui me donnera sans doute moins de chances d’être positionné dans les premières pages, mais d’avoir plus de possibillités d’être présent sur la requête en espérant que cette présence s’accompagne d’un bon positionnement avec le temps (Dans le billet d’origine j’avais choisi le contraire).
Le ClickRank
The hyperlink was a vote in the search-driven Internet. Now I’m dependent on a new currency – human action. The click is much more potent than the existence of a link.
Tout le monde ou presque connait le PageRank, mais il pourrait bientôt être remplacé ou relégué au fond de la classe par des paramètres autrement plus précis et sûr (le genre sûr que même les méchants pirates experts en SEO, ils auraient du mal à dealer with 😉 ).
En effet, Google pourrait par exemple, tenir compte du nombre de fois où un résultat fait l’objet d’un clic sur une requête donnée en enregistrant le contexte sémantique.
On pourrait considérer celà comme une extension du vote représenté par les backlinks (ou liens entrants) vis à vis du site vers lequel ils pointent. Grosso modo cela reprendrait le principe des digg-like : un clic sur un résultat = un vote.
Matt Mc Alister s’interroge sur le remplacement du PageRank par le ClickRank. En tout état de cause, Google a la possibilité d’améliorer encore ses résultats et de garder longtemps encore l’avantage. Notamment, en utilisant les données d’Analytics et des Webmaster Tools, pour déterminer toujours plus de critères d’évaluation d’une URL ou d’un site en entier au regard d’une requête donnée en prenant en compte le nombre de pages vues sur un site, le temps passés sur ses pages, le nombre de clics effectués, etc.
En bref
Tout ce que Google peut enregistrer grâce à nous, n’a pas finit de lui donner un avantage intellectuel et économique vertigineux. Ce sujet semble inépuisable, mais ce n’est pas mon cas. Je laisse cette conclusion ouverte, et la fin de ce billet en version bêta, c’est-à-dire destinée à s’enrichir avec vos retours d’expériences sur le sujet. Stay tuned and mind the gap!
Page rank, trust rank (dont on n’a plus entendu parler) et maintenant click rank. Le principe est simple mais est-ce qu’il va survivre ?
Ca va même beaucoup plus loin. Sur mon blog, je parle du PersonRank et ce n’est qu’un petit bout du truc.
Le profiling de l’internaute fait qu’un clic est un vote qui est jaugé en fonction des affinités entre la page et le visiteur. Si les profils sont en corrélation, alors le clic est pertinent.
C’est une popularité parallèle à celle du PageRank en quelque sorte.
Une des conclusions de je viens de comprendre en lisant cet article est qu’il vaut mieux optimiser sur les futurs mots clés qui seront tapé sur une thématique au lieu de ce concentré sur les mêmes que nos concurrents avec les mots clés concurrentiels.
C’est une bonne façon de regarder la lune avec notre propre doigt vers ça direction.
Yep, c’est ce que je fais en général : ça permet de rester concentré sur son texte et son public sans se prendre la tête avec ce que font les autres. Dans certains cas, il est quand même intéressant de faire des recherches pour connaitre les différentes dénominations que l’on peut rencontrer. Par exemple quand je parle d’un diaporama en javascript, j’essaie de placer les termes slider, visionneuse, galerie d’images, etc. pour ratisser plus large au niveau des requêtes et éviter les répétitions en prime 😉
L’important, c’est de se mettre à la place de différentes catégories de personnes pour imaginer les termes qu’ils vont utiliser.